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Bourses d’études au Congo : « Comment l’Etat Finance l’absentéisme et l’échec »

par La rédaction
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Si les études à l’étranger sont de plus en plus attirantes, les coûts engendrés par ce type d’études freinent souvent une partie des étudiants et c’est dans ce contexte que des bourses d’études sont proposés par l’Etat qui sans le savoir finance l’absentéisme et l’échec. Dans le cadre des différents programmes d’échanges et partenariats, l’État mets a disposition des étudiants Congolais et nouveaux bacheliers des bourses pour la poursuite des études à l’étranger? Découvrez dans notre article les raisons pour lesquelles l’Etat devrait avoir un regard plus attentif sur les bourses d’études à l’étranger.

Les étudiants sont envoyés à l’étranger avec un objectif bien précis, celui de devenir les leaders de leurs pays et ce dans tous les domaines possibles. En faisant de ces jeunes des cadres, le gouvernement s’assure ainsi de la pérennité des compétences et du savoir pour les générations à venir. Force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas dans notre pays.

Depuis des décennies, le gouvernement congolais envoie chaque année des jeunes à l’extérieur du pays (Maroc, Tunisie, Sénégal, Russie…) pour y étudier, ces derniers étant sous la tutelle du gouvernement qui doit s’assurer d’un bon retour sur investissement. En effet, il s’est révélé au fil du temps que ces étudiants qui sont inscrits dans les universités publiques, ne prennent pas la peine d’assumer la tâche qui leur est confiée. La plus part de ces étudiants ne manifestent aucun sens de responsabilités et du devoir.

D’une part, il y a ces étudiants qui se donnent à fond dans leurs études afin de réussir et ainsi rendre fier la nation. Cependant une fois rentrés au pays, la réalité de celui-ci leur fait redescendre de leur nuage, c’est là un échec que notre gouvernement a du mal à s’en défaire, le manque d’emploi.

D’autre part, on retrouve ces étudiants qui n’en ont rien à faire de leurs études et qui ne pensent qu’à fêter et profiter des bourses qui leurs sont octroyées. C’est ce que témoigne Ramsi KOUTOUNDA, ancien président de l’AESCOM (Association des Etudiants et Stagiaires Congolais au Maroc), en étant lui-même aussi étudiant, il s’était rendu compte que peu d’étudiants congolais s’investissaient vraiment dans leurs études. Certains y parvenaient après avoir fourni des efforts, cependant pour d’autres tout ce qui comptait c’était s’amuser, profiter de la belle vie sans oublier la bourse. Ces années d’études pendant lesquelles ils étaient censés recevoir une formation qualifiante ce sont avérées être éphémères, puisqu’au lieu d’être qualifiés, ils rentraient au pays sans diplômes ou pour les plus rusés avec des diplômes achetés, ce qui est un véritable fléau dans notre pays.

Inscrits pour la plupart dans des universités publiques par l’Etat congolais, ils peinent à reconnaître leurs condisciples simplement parce qu’ils ne mettent quasiment pas pied dans ces établissements. Il se révèle au fil du temps que ces étudiants font preuves de nombreuses lacunes, au point qu’on se demande sur quelle base sont-ils choisis ? Par manque de niveau, ils affluent dans les écoles privées dans le seul but de ne pas perdre leur bourse. Ramsi rajoute, qu’il avait personnellement assisté à la fabrication de faux relevés de notes par les étudiants congolais. Une pratique qui devient courante un peu partout où l’Etat Congolais envoie des boursiers (Maroc, Benin, Sénégal…).

Le plus triste dans l’histoire est que ces étudiants ne rentrent même pas au pays à la fin de leurs études. Alors qu’ils sont censés venir œuvrer pour l’avancement du pays, ils s’envolent avec leurs compétences acquises ailleurs, ce qui est un manque à gagner pour le Congo. Certains étudiants congolais à Cuba nous racontent qu’une fois arrivés là-bas, beaucoup d’étudiants aspiraient à autre chose, et ils y sont parvenus s’étant envolés dans d’autres pays où ils ne feront certainement pas médecine.

Nous n’avons pas les chiffres, mais seuls quelques pays dans lesquels l’Etat Congolais à envoyer des boursiers et que ces derniers une fois leurs formations terminées rentrent au pays. C’est le cas du Bénin, de Cuba et de la Chine. Le seul bémol, c’est qu’une fois au pays ces derniers se retrouvent sans perspective d’emploi et c’est frustrant et révoltant.

Que fait donc l’Etat ? Pourquoi envoyer des étudiants à l’étranger si ces derniers ne peuvent pas exercer leurs métiers une fois au pays ? Il est question que l’Etat apporte des solutions afin de pallier à cet absentéisme et aux échecs répétitifs. Il est question que l’Etat fasse des choix judicieux pour le bien de tout un pays. Et nous comptons fortement sur cela.

A vous donc étudiants congolais, rendez votre nation fière !

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