En cette journée du 8 Mars, journée international des droits de la femme, toute la toile s’interroge sur le cas d’une jeune étudiante congolaise, retenue à la maison d’arrêt de Brazzaville, depuis pratiquement un an, pour des motifs « d’Atteinte à la Sureté de l’Etat ».
Tout est partit d’une publication du journaliste Arsène SEVERIN, sur son mûr Facebook, qui a fait un mea-culpa sur la détention de la jeune femme, étudiante en Master à l’Université Marien Ngouabi. D’après ce que nous avons pu recueillir comme information, Chancelia Moulounda fait partie des accusés au même titre que, Okombi Salissa, Jean-Marie Michel Mokoko, Raymond Dabira d’avoir porté « Atteinte à la sureté de l’Etat », mais son dossier est vide, et elle ne représente aucune menace, selon une source proche du dossier.
Les Congolais s’interrogent sur les droits des femmes au Congo ?
En ce jour où le monde entier célèbre la journée des droits de la femme, les congolais se demandent à quoi cela sert au gouvernement congolais de célébrer cette journée en grande pompe, si les droits même fondamentaux de Chancela Moulounda sont bafoués, car nous apprenons que récemment, la cour d’appel de Brazzaville a organisé une session criminelle, mais le cas de la femme congolaise, étudiante, inscrite à l’Université Marien Ngouabi, n’a pas été présenté devant un juge ?
Sur toute la toile congolaise, on pouvait lire les hashtag comme : #LibéreezChanceliaMoulounda, #LaplacedelapetiteestàlaFac. Pour plusieurs congolais, cette jeune femme, bien qu’ayant eu des positions politiques qui ne plaisaient pas au gouvernement congolais, ne doit pas rester en prison, car elle mérite de terminer tranquillement ses études.
Elle ne mérite pas de moisir en prison, alors qu’elle a un avenir en face.
Une publication d’un jeune étudiant congolais, porche de l’étudiante incarcérée à la maison d’arrêt
En notre qualité de média d’information à destination des étudiants congolais, ne nous pouvons pas nous taire et passer sous silence, les souffrances de cette étudiante. Qu’elle soit coupable des accusation qui sont portées contre elle par le Ministère Public, elle mérite un procès, parce que c’est comme ça que fonctionne un pays de droit.
En cette journée internationale des droits de la femme, nous espérons que le droit sera respecté concernant Chancelia Moulounda et qu’elle pourra se défendre devant les juridictions compétentes ou du moins libérer jusqu’à son procès, ainsi elle pourra continuer ses études en attendant de faire face à la justice.