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Quand la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l’Université Marien Ngouabi,ajourne des étudiants, après avoir perdu leurs relevés de notes.

par La rédaction
Congo -Enseignement Supérieur : Quand la faculté des Lettres, des Arts et des Sciences humaine de l’université Marien Ngouabi ajourne plusieurs étudiants pour avoir perdu les relevés de note

Gros scandale ce vendredi 03 mars 2023 à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines, de l’Université Marien Ngouabi, qui fait suite à la publication des résultats des étudiants inscrits dans la filière Science et Technique de la Communication (STC), plus précisément ceux en option journalisme. En effet, les relevés de notes de ces étudiants auraient été perdus, après leur session. À cet effet, la faculté a obligé les étudiants à passer des rattrapages, et ce, dans les plus brefs délais, alors que ces résultats sont en attente depuis plusieurs mois déjà. La responsabilité de l’université, serait-elle engagée ? 


On se souviendra encore de ce jour, où les étudiants de première année de Master en journalisme, Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines, ont été encore une fois victimes des injustices et des problèmes récurent au sein de l’université Marien Ngouabi. En effet, depuis quelques jours, la situation de ces étudiants fait couler beaucoup d’encre et de salive, mais aussi de la tristesse auprès des étudiants, qui pensaient en avoir fini avec leur session, finalement, ce n’est pas le cas.

Ces derniers, ont été informés de la perte de leurs relevés de notes, des devoirs et sessions de l’année académique 2021-2022, les obligeant de passer aux rattrapages dans un délai de deux jours. Une décision prise, et annoncée par le chef de parcours des Master qui ne veut pas entendre raison.

Marien Ngouabi, une université qui ne respecte pas son propre règlement intérieur

Université Marien Ngouabi

Or, la logique voudrait qu’une fois les résultats publiés, les étudiants puissent avoir le droit à une période de réclamation, qui après une étude, laissera place aux rattrapages. Cependant, l’université Marien Ngouabi, ne semble pas prendre en compte les droits des étudiants et foule aux pieds son propre règlement intérieur.

C’est aussi dans ces situations, que l’on constate que les étudiants congolais ignorent à leur tour leurs droits, car dans cette circonstance ils auraient pu les faire valoir et demander réparation pour le tord qui leur a été causé,mais encore plus, des différentes injustices qu’ils subissent depuis qu’ils sont étudiants.

Par ailleurs, non seulement le rythme de formation au sein de cet établissement est accéléré, mais les résultats des examens restent peu convaincants. Par conséquent, quelle perspective pour l’université Marien N’gouabi ?  une question épineuse dont la réponse reste inconnue.

Face à la situation dont a été victime, les étudiants de la FLASH, de nombreuses autres questions se posent. Pourquoi écourter les cours et prendre plus de temps à la correction, si ce n’est pour ajourner toute une classe, se questionnent les étudiants, tous en colère ? Afin faire entendre raison à ces condisciples, le délégué de classe, option journalisme, a expliqué la nécessité selon lui « de se soumettre aux exigences du chef de parcours de rattraper les notes perdues afin de sauver l’année académique, puisque’ à ce jour aucune solution n’a été trouvée dans l’immédiat aux différents problèmes dont fait face cette université ». 

Des professeurs qui ne se souviennent plus des notes, une université désorganisée, un gouvernement absent

Dans l’incapacité de retrouver les notes des étudiants, certains professeurs auraient fait appel au Délégué de classe, afin que ce dernier puisse apporter son aide dans l’attribution des notes de chaque étudiant. Ceci dit, la faculté de lettres n’est pas la seule de l’université Marien N’gouabi, à se retrouver dans une telle situation, celle de la perte de relevés de notes des étudiants. Même, la faculté des Droits n’est pas épargnée à ce phénomène.

Il faut le rappeler à qui veut bien l’entendre, les principales causes de la perte des relevés des notes des étudiants au sein des différentes facultés de l’Université Marien Ngouabi, est l’absence d’une véritable organisation du personnel administratif de l’Université Marien Ngouabi, qui comme souvent ont d’yeux que sur leurs propres intérêts. C’est la principale cause, du désamour entre les enseignants et les étudiants, d’où les violences en milieu universitaire.

Plusieurs étudiants déplorent le silence du gouvernement, notamment du ministre en charge de l’enseignement supérieur, qui devrait être en première ligne sur les préoccupations des étudiants, pour un pays qui aspire à devenir émergent. Ne dit-on pas « un peuple non instruit, est un peuple malade ?».

Des questions se posent, sur l’avenir de l’Université Marien Ngouabi

Tenant compte des réalités de l’université Marien Ngouabi et des conditions dans lesquelles sont formés, ceux qui seront sans doute les futurs cadres du Congo, la rédaction de LETUDIANTMAG.CG, se questionne sur l’avenir de cette université, menacée par la prolifération des universités et instituts privées au niveau national, mais aussi l’attraction des université étrangères, qui jouissent d’une bonne réputation à l’instar de l’université Cheick Anta Diop de Dakar au Sénégal, qui se démarque
davantage des universités d’Afrique .

Aussi, les organisations syndicales, comme le collège intersyndical de l’université Marien N’gouabi et le mouvement des élèves et étudiants du Congo à qui incombent la responsabilité de veiller aux respects des droits des étudiants restent muets face à cette situation ; l’on se demande si leur rôle ne se résume qu’à influencer les étudiants et proférer des menaces de grève quant au non-paiement de « leurs arriérés de salaire » sur les différents canaux de communication, oubliant leurs prérogatives vis-à-vis des étudiants. Face à cette situation, les étudiants de la FLASH, option journalisme, expriment leur mécontentement.

c’est quoi ces résultats de merde ! ce n’est pas sérieux pour une Université qui dispose des outils informatiques permettant de stocker les données administratives de perdre les relevés de note. En plus , c’est après plus de sept(7) mois que nous sommes en attente des résultats ; on espérerait au moins avoir le sourire aux lèvres après publication hélas ! encore une fois de plus, a affirmé

Une étudiante qui a requis l’anonymat.

La dite étudiante, ayant requis l’anonymat poursuit en ces mots :

nos enseignants ne nous rendent pas service, car les copies des évaluations de classe qui auraient pu servir de preuves pendant ces situations ne sont jamais rendues, on se demande même si les notes attribuées ne sont pas fictives.

D’après notre enquête de terrain, il en ressort des témoignages recueillis auprès des étudiants, que le traitement des résultats à la faculté de lettres, arts et science humaine est un véritable désastre puisque chaque année. Les différents départements que compte cette faculté ne sont pas épargnés des cases vides.

En somme, on peut affirmer qu’il y a comme une forme d’incompétence et la négligence, à la fois des enseignants et chefs de parcours de ladite université. Ce phénomène serait sans doute à la base même des échecs de nombreux étudiants, les contraignants à abandonner leurs études au profil des formations professionnelles pour les uns, et l’entrepreneuriat pour les autres.
Cependant, il est sûr que de nos jours, l’université Marien N’gouabi a perdu de sa notoriété et de son l’excellence datant, au profit des universités sous régionales, alors qu’il y a quelques années, elle a contribué à former de nombreux cadres des autres pays, parmi lesquels nous pouvons citer : la RCA, le GABON, le Bénin, le Togo… Aujourd’hui, elle n’est devenue que l’ombre d’elle même. Qui devrions-nous réellement condamné ? La question vous est posée.

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