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Création d’entreprise au Congo : Ce qu’il faut pour soutenir nos jeunes entrepreneurs au Congo

par La rédaction
quelles aides pour nos jeunes entrepreneurs Congolais

Quels types de programmes pour soutenir nos entrepreneurs au Congo dans leur processus de création d’entreprise ? C’est la question que la rédaction de LETUDIANTMAG.CG s’est posée. De nos jours, les jeunes Congolais ne cessent de faire bouger les choses et prennent plus de risques que jamais pour monter leurs boîtes afin de créer de la valeur ajoutée.


Les jeunes Congolais sont nombreux à vouloir créer leur entreprise et avec l’arrivée des technologies de l’information et de la communication (mobile, Internet, réseaux sociaux) et les succès des jeunes entrepreneurs dans d’autres pays Africains, nous assistons à une nouvelle révolution au Congo, celle de l’entrepreneuriat chez les jeunes. Cependant, il y a beaucoup de problèmes qui freinent cette révolution entrepreneuriale et de création de valeur ajoutée auprès des jeunes et qui nécessitent des solutions visant à booster ces prises d’initiatives de nos jeunes.

Parmi les problèmes que nous avons ciblés freinant la prise d’initiative des jeunes, il y en a deux principalement :

L’environnement des affaires

En Afrique et au Congo, la plupart des économies sont plus consommatrices que créatrices de richesses ou apporteuses de valeur ajoutée. Pour qu’un changement structurel s’opère en profondeur, il ne suffit pas d’initiatives isolées d’accompagnement des investisseurs et de campagnes de sensibilisation. Pour les experts, la réussite passe par l’encouragement de la production, de la transformation de produits bruts en produits finis. Et cela passe par la mise en œuvre de politiques publiques performantes et d’un programme de bonne gouvernance, ainsi que la garantie d’une administration efficace. Or, de nombreux pays en sont encore loin dont le Congo.

Les difficultés et la lourdeur administrative sont les éléments qui sont cités en premier par les jeunes entrepreneurs Congolais. En plus de ces éléments précités, il y a aussi un écosystème entrepreneuriale qui encore à l’étape embryonnaire et le manque de structures d’accompagnement de projets avec de l’expériences et l’expertise ne permettent pas aux jeunes de réussir leur projet.

Le financement de l’activité

IConsidérant la faible popularité de l’entrepreneuriat sur le continent, les entrepreneurs africains ne peuvent pas compter sur des business angels ou sur les aides publiques. Quant aux banques, elles ne sont guère enclines à octroyer des crédits professionnels, le manque de visibilité sur la qualité des startups et PME n’incitant pas à la prise de risques.

Le marché des capitaux, de son côté, n’est pas adapté à ces acteurs de moindre envergure, qui ne peuvent pas non plus s’adresser aux fonds d’investissement, faute de moyens pour payer les tickets d’entrée. Restent les organismes de microfinance, mais qui n’octroient que de faibles montants à des taux d’intérêt extrêmement élevés.

Ayant épuisé toutes les alternatives, les jeunes créateurs d’entreprise doivent par conséquent se contenter de leurs propres ressources… la plupart du temps insuffisantes.

Ce contexte difficile comporte néanmoins un aspect positif : il contraint les entrepreneurs à se montrer créatifs, courageux, aventureux, autant de qualités qui contribueront à son succès.

Quels aides pour nos jeunes entrepreneurs au Congo ?

Il est reconnu que les entreprises qui ont bénéficié d’un appui pendant leur création sont plus pérennes que les autres entreprises et que de plus, cet appui a un effet positif sur le développement et la rentabilité des jeunes entreprises. De ce fait, il est temps que l’État y mettent les moyens pour aider nos jeunes entrepreneurs.

Prendre exemple sur la France sur les aides aux jeunes entrepreneurs

En France, les aides aux jeunes entrepreneurs se présentent le plus souvent sous la forme de subventions, mais peuvent aussi se traduire par des exonérations d’impôts, de cotisations, ou des offres d’accompagnement pour encourager la croissance de projets.

Ces aides se fondent le plus souvent sur la collaboration entre l’État et des partenaires économiques locaux, tels que des incubateurs d’entreprises ou des organismes régionaux en charge du développement économique.

Voici une présentation des principaux dispositifs d’aides aux jeunes entrepreneurs en France, sur lesquels le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises du Congo et organismes affiliés pourraient se baser pour mettre en place des programmes d’aides aux jeunes porteurs de projets au Congo.

Dossier : aides pour les jeunes créateurs d'entreprise

L’ACRE pour les jeunes créateurs d’entreprise

L’ACRE est certainement l’aide aux entrepreneurs la plus célèbre en France. Il s’agit d’une exonération totale de charges sociales pour la première année de création d’une entreprise.

Malgré tout, le paiement de la CSG, de la CRDS, des cotisations relatives aux accidents du travail, à la retraite complémentaire, au Fnal et à la formation professionnelle restent dû pour tous les entrepreneurs.

Depuis 2019, tous les entrepreneurs créant ou reprenant une entreprise peuvent en bénéficier.

« Je deviens Entrepreneur » (anciennement Créa Jeunes)

Programme ouvert aux 18-32 ans, il permet d’offrir un accompagnement complet aux jeunes souhaitant créer leur entreprise.

Vous pouvez ainsi participer à des ateliers collectifs pour apprendre à ficeler un business plan ou partir à la recherche de financements.

Des conseils personnalisés vous sont aussi prodigués pour optimiser vos chances de réussite

À la fin de la période d’accompagnement, vous êtes éligible à la demande d’un microcrédit et d’un prêt d’honneur à 0%.

L’accompagnement Cap’ Jeunes

Cap’ Jeunes est une initiative émanant du réseau France Active, en charge de la promotion du développement économique en France.

Il se préoccupe de plus en plus des jeunes entreprises, et offre désormais une proposition d’accompagnement sur le long terme des entrepreneurs de moins de 26 ans.

À l’issue de la période d’accompagnement, une prime de démarrage allant jusqu’à 2000 € peut vous être versée pour contribuer au lancement de votre activité.

Le statut étudiant entrepreneur

Ce statut est accessible à tous les étudiants de moins de 28 ans, et permet à chacun de construire un projet entrepreneurial en parallèle de ses études supérieures.

Pour être éligible, l’étudiant doit impérativement créer son projet avec le Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite). Les jeunes diplômés peuvent également en bénéficier.

Ce statut permet d’accéder à des espaces de co-working et de bénéficier de services de coaching par deux tuteurs pour fonder le meilleur projet possible.

Un droit à la césure est également octroyé aux étudiants entrepreneurs

Les moins de 30 ans représentent 24% des créateurs d’entreprises en France en 2016.

Le statut jeune entreprise universitaire

Ce statut concerne les entreprises de moins de 8 ans issues de l’enseignement supérieur, c’est à dire détenues à hauteur de 10% au moins de son capital par des étudiants, des personnes titulaires depuis moins de 5 ans d’un master ou d’un doctorat, ou des personnes affectées à l’enseignement supérieur et à la recherche.

Les entreprises concernées doivent également contribuer à des activités de recherche fondamentale, de recherche appliquée, au développement expérimental de nouveaux produits ou au développement de prototypes.

Ces dernières activités peuvent aussi valoriser le fruit de travaux de recherche effectués dans l’enseignement supérieur.

Ce statut donne droit à une exonération totale d’impôts sur les bénéfices la première année, et à hauteur de 50% la deuxième année

Elle est aussi exemptée du paiement de cotisations patronales, de la taxe foncière et de la CFE (cotisation foncière des entreprises) pendant 7 années maximum. 

52 % des jeunes affirment qu’être chef d’entreprise est le choix de carrière le plus intéressant et 32 % souhaitent créer une entreprise un jour.

Être jeune et entreprendre est donc possible en France grâce à de nombreuses aides gouvernementales ou décernées par des organismes locaux en charge du développement économique.

Chaque aide permet à chaque étudiant de trouver celle qui convient à son projet. En 2017, en France, la quantité d’entreprises créées était repartit à la hausse, et notamment grâce au dynamisme du statut auto-entrepreneur et du dynamisme des jeune.

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