De nombreux faux diplômés foisonnent sur le continent et au Congo en particulier. Certains assurent étrangement de hautes fonctions dans les administrations publique, d’autres se targuent même d’êtres de véritables technocrates au détriment des Congolais ayant blanchis des nuits pour se retrouver vendeur de cartes de recharge de crédits téléphonique. Décryptage du phénomène de faux diplômes répandu au Congo et en Afrique.
Les faux diplômés, il y en a partout en Afrique . En effet, les faux diplômes sont répandus au Congo, tout comme sur le reste du continent. Certains sont fonctionnaires ou hauts cadres de l’administration Congolaise et achètent bel et bien leurs diplômes et leurs reclassements à la fonction publique. Il y a un an de cela, le site de l‘Agence d’Information d’Afrique Centrale (ADIAC Congo) faisait état de deux candidats admis au concours d’entrée à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) qui avaient finalement été déclarés recalés pour avoir présenté des faux diplômes de licence et de master.
Cependant au Congo, d’après quelques enquêtes menées, il nous ait fait remarqué qu’ il est facile de se procurer un vrai-faux diplôme au Congo et même des vrai-fausses pièces administratives au Congo Brazzaville. Des diplômés qui n’ont pas les compétences requises sont fabriqués en nombre dans les écoles, instituts et même dans l’université de notre pays. Des laborantins qui n’ont jamais manipulé un produit chimique, des informaticiens qui n’ont jamais manipulé un ordinateur, Et même des simples infirmiers qui exercent comme médecin.
Or c’est depuis très longtemps que le Congo fait face au phénomène dit de « faux diplômes », un fléau endémique qui frappe la quasi totalité des administrations au point où certaines administrations sont devenues comme des déversoirs de faux parchemins. Les Congolais conviennent à dire que ce sont les effets de la corruption qui ces derniers sont dévastateurs et touchent tous les aspects de la vie sociale, économique et politique de notre pays.
L’ampleur du phénomène appelle les services de L’État a plus de vigilance e au démantèlement des réseaux de falsification et à l’application stricte des dispositions punitives prévues par la loi en cas de ‘’faux et usage de faux’’.