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Master of Science, l’atout international

par La rédaction

Le MSc (Mastère en science ou Master Of Science) délivré dans la plus part des établissements supérieures privés français, est un diplôme qui d’abord destiné aux étudiants étrangers. Cependant, il accueille aussi les Français, voulant s’expatrier et travailler à l’étranger. A la différence ces autres masters, certains cours de MSc se font en anglais, des interventions de professeurs ou de professionnels de haut de gamme, ainsi qu’une ambiance multiculturelle. La question à laquelle nous souhaitons répondre est le Master Of Science, est-ce un atout pour l’international ? Lisez notre article pour avoir des pistes de réponses.


Dernier né des labels de la CGE (Conférence des grandes écoles), le MSc (Mastère en science) a une vocation internationale. Destiné en priorité aux étudiants étrangers désireux de parfaire leur formation dans une grande école française (60 % des effectifs), il accueille aussi les étudiants de l’Hexagone qui visent une expatriation rapide. À condition toutefois d’être titulaire d’un diplôme de niveau bac+4 (ou bac+3 à titre dérogatoire) et de maîtriser l’anglais.

En effet, « 50 % des cours doivent être enseignés en langues étrangères », précise Christophe Digne, président de la commission accréditation de la CGE. Un taux qui atteint 100 % dans 78 % des formations.

Parmi les 103 MSc accrédités par la CGE, 84 sont proposés dans des écoles de management, pourtant moins nombreuses que les écoles d’ingénieurs au sein de l’instance (155 contre 38). « En recrutant des étudiants non francophones, les MSc participent à l’internationalisation des campus, ce qui est aussi important pour l’expérience d’inter­culturalité vécue par tous, y compris les élèves français suivant d’autres cursus », observe Christophe Digne.

Plus de 80 nationalités

En intégrant un MSc, préparez-vous à plonger dans un bain multiculturel. Plus de 80 nationalités étaient représentées parmi les quelque 1.900 étudiants étrangers à la rentrée 2016.

Les étudiants les plus nombreux à venir étudier en France sont, dans l’ordre décroissant : les Chinois, les Indiens, les Marocains, les Italiens, les Allemands, les Américains, les Espagnols et les Russes. « Nous veillons, à ce que dans chaque promotion, il y ait une importante diversité culturelle. C’est dans l’ADN de l’école, confie Jean-Philippe Ammeux, directeur de l’IÉSEG. Évidemment, nous n’avons pas de quota par nationalité, mais notre politique de recrutement international est organisée pour atteindre cet objectif. »

Et le brassage cible aussi les étudiants français. « Chaque année, nous accueillons des étudiants aux profils divers, arrivant de Sciences po, d’écoles de commerce ou d’ingénieurs, de droit, de sciences sociales… », détaille Hervé Gasiglia, directeur des MSc à l’EM Lyon. source letudiant.fr

Une scolarité plus chère que dans une école de commerce

Si les droits d’inscription s’élèvent entre 9.000 et 10.000 € dans les écoles de commerce postbac et dans les postprépas installées dans des villes de taille moyenne, ils passent du simple au double dans les établissements les plus prestigieux.

À Neoma, pour l’année 2017-2018, les frais de scolarité des MSc s’élèvent à 16.000 €, à l’EDHEC entre 18.000 et 21.500 €, à l’ESCP Europe entre 18.500 et 25.500 €, et à l’EM Lyon, de 24.000 à 32.000 €. « Les MSc sont des programmes très ambitieux. Notre établissement donne aux étudiants les clefs pour être recrutés parmi des dizaines de candidats », plaide Hervé Gasiglia, qui rappelle que ces écoles ne sont pas subventionnées et emploient des professeurs de renom.

Lire aussi : Les meilleurs MSc au banc d’essai

Pas encore d’enquête sur l’insertion

Conçus pour répondre à un besoin des entreprises, les MSc labellisés sont censés garantir une bonne insertion à la sortie. Et donc, un retour rapide sur investissement, compte tenu des coûts élevés de formation. Or, la CGE n’a jamais publié d’enquête sur l’insertion de ces diplômés…

« L’objectif d’insertion est bien vérifié dans le cadre de la procédure de renouvellement du label pour chaque MSc. Et nous avons pour objectif de publier des chiffres agrégés cette année », assure Christophe Digne, qui planche également sur la mise en place d’audits, afin de suivre davantage la qualité des formations.

Néanmoins, les MSc semblent être appréciés des entreprises quand ils ont été suivis dans une école réputée. À l’EDHEC, plus de la moitié des diplômés en 2016, ont trouvé un emploi avant la fin de leur formation. Et, les entreprises reconnaissent la capacité d’adaptation de ces diplômés. Dans certains secteurs, comme le big data, c’est l’assurance de trouver des profils expérimentés, encore trop peu nombreux face à la demande.

Vers une offre 100 % labellisée ?

Depuis 2002, le « Mastère en science », abrégé « MSc », est une marque de la CGE. Pourtant, un certain nombre de business schools proposent des « Masters of Science » non labellisés CGE, présentés aussi sous l’abréviation « MSc ». C’est le cas de l’ESSEC, de l’EDHEC, de Neoma… Mais les choses bougent. « Le décret du 28 octobre 2016, pris en application de la loi relative au droit des étrangers en France, reconnaît le MSc comme une formation de qualité permettant aux étrangers de bénéficier de titres de séjour, comme le Passeport Talent », précise Christophe Digne. Plusieurs écoles se sont ainsi déjà manifestées auprès de la CGE.

À quand une reconnaissance nationale ?

« Ces programmes MSc sont très visibles et reconnus à l’international, l’enjeu aujourd’hui est d’obtenir une reconnaissance nationale afin que nos étudiants puissent bénéficier de visas et de bourses », explique Michelle Sisto, directrice du master grande école et des MSc à l’EDHEC Business School.

Néanmoins, la « non-labellisation » n’empêche pas une très bonne réputation. Les MSc de l’EDHEC n’ont pas souffert d’un manque d’attractivité de la part des étudiants et des entreprises. « Nos élèves ont d’excellentes perspectives de carrière – de plus en plus internationales. Près de 90 % de nos jeunes diplômés occupent un poste à dimension internationale, et plus de 40 % d’entre eux débutent leur carrière en dehors de leurs pays d’origine », explique Michelle Sisto. Et, du côté des recruteurs, la question du label de ce diplôme est inexistante.

Une centaine de MSc labellisés

À ce jour, 103 MSc sont accrédités, en France, par la CGE dans 26 écoles membres. Leur durée de formation varie de dix-huit mois à trois ans (pour un cursus en alternance), avec au moins 450 heures d’enseignements (contre 350 heures en Mastère Spécialisé) incluant des enseignements théoriques, des travaux pratiques et des travaux de groupe. Les candidats doivent être titulaires d’un bac+4, d’un Bachelor ou d’un master 1. « À titre dérogatoire, des étudiants de licence (bac+3) peuvent prétendre à la formation. C’est à l’établissement d’apprécier la qualité du parcours académique et professionnel du candidat par rapport à la formation qu’il offre », rajoute Christophe Digne, président de la commission Accréditation de la CGE. Le processus de labellisation de celle-ci est très strict. « Nous avons des exigences sur le processus de recrutement, de délivrance de diplôme, de suivi des anciens et de cohérence avec les besoins du marché, poursuit-il. Les accréditations nécessitent souvent des allers-retours entre la commission et les écoles. »

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