Grâce à la technologie 3D, les futurs soignants formés dans les universités et les établissements paramédicaux seront projetés dans des salles d’opération ou à l’hôpital, à faire des incisions ou des transfusions. Les médecins de demain pratiquent la dissection sur des tables d’anatomie numériques. Les « serious games », la simulation 3D ou encore les applications de réalité virtuelle permettent aux étudiants en santé de s’exercer dans des conditions réelles pendant leur formation. Et le cerveau imprime mieux !
Se mettre à la place d’un infirmier ou d’un médecin, grâce à un logiciel pour apprendre mieux et en s’amusant… Les « serious games » sont au cœur des formations de santé en France et dans les pays développés. Tout comme la simulation 3D et les applications de réalité virtuelle qui permettent aux étudiants de s’exercer dans des conditions réelles. Ces outils technologiques sont en train de révolutionner les apprentissages des soignants de demain.
Les urgences en 3D : patients virtuels, vraies maladies…
Par exemple, SimforHealth, une société de logiciels informatiques, propose des cas cliniques virtualisés à destination des professionnels de la chaîne de soins à partir d’une plate-forme digitale : MedicActiV. Une trentaine d’IFSI sont équipés de neuf simulateurs créés pour aider les étudiants à mieux assimiler les dix compétences du référentiel infirmier.
Ainsi, via un jeu sur ordinateur en 3D, les étudiants infirmiers stimulent des interactions avec des patients virtuels, mais atteints de vraies maladies. Par exemple, ils sont « téléportés » aux urgences face à un patient victime d’un accident vasculaire cérébrale ou ils se retrouvent face à une personne en proie à un choc hémorragique, sortant du bloc opératoire.
La simulation numérique sur ordinateur par des jeux complètent les enseignements théoriques. En s’amusant avec les nouvelles technologies, les étudiants assimilent différemment que s’ils étaient simplement en train d’écouter quelqu’un parler dans un amphithéâtre bondé. Surtout, via la simulation, les apprentissages s’ancrent plus efficacement.