Au centre de la croissance mondiale depuis quelques années, le continent Africain arrive à maintenir la cadence malgré le ralentissement de l’économie grâce aux nouvelles technologies et des métiers d’avenir qui sont apparu. L’Afrique a fortement réduit l’écart numérique par rapport aux pays développés, grâce au dynamisme et la créativité de sa jeunesse.
Des entreprises Africaines de plus en plus tournées vers les nouvelles technologies
Partout en Afrique, dans les secteurs publics comme privés, l’économie digitale est un enjeu important qui mobilise d’énormes budgets et qui attire de nombreux investissements. De nombreuses entreprises ont ainsi été créées dans tous les secteurs (surtout la technologie) et du coup, ces dernières recherches ont toujours bénéficié des « compétences électroniques » de plus en plus qualifiées.
Dans cette obligation de transformation digitale, les entreprises nées avant l’apogée des technologies du numérique sont obligées de renouveler leur processus et faire « peau neuve » dans leur fonctionnement. Pour arriver à réaliser leur transition numérique, elles sont aidées par des startups africaines spécialisées dans la recherche et le recrutement de talents africains du numérique ou des étrangers pour le compte de grandes multinationales présente sur le continent.
Afin de booster le secteur du numérique en Afrique et répondre à la forte demande des entreprises à la recherche de profils dont les plus qualifié, les métiers suivants sont considérés comme métiers d’avenir :
Développeur de logiciel et application web
Le développeur informatique est le pro des langages informatiques, tels que C++ ou Java ! Responsable de la programmation, c’est-à-dire de la production de lignes de code, il rédige et suit un cahier des charges précisant les spécificités techniques à suivre pour créer le programme. Afin de concevoir des programmes informatiques « sur mesure », il participe en amont à l’analyse des besoins des utilisateurs, puis à la phase d’essai.
En aval, il adapte le logiciel à la demande du client en apportant les retouches nécessaires. Le dévelop-peur prend en charge la formation des utilisateurs de l’application et peut même rédiger un guide d’utilisateur. Par la suite, il intervient pour effectuer la maintenance ou faire évoluer les programmes. Grâce aux progiciels (des logiciels standards de programmation prêts à être utilisés), il passe moins de temps à écrire les programmes, si bien que son activité évolue vers plus d’analyse que de programmation.
Administrateurs systèmes et réseaux
L’administrateur réseau veille au bon fonctionnement des systèmes de télécommunications grâce auxquels les différents sites ou bureaux d’une entreprise échangent des informations. Il intervient en cas de problème technique. C’est lui qui réceptionne et installe les matériels informatiques et de télécommunications en veillant à leur compatibilité et qui signale les dysfonctionnements à l’ingénieur télécoms et réseaux. La généralisation des réseaux informatiques locaux, le développement d’Internet et du commerce électronique ouvrent de nouvelles perspectives pour ce métier.
Analystes d’affaires ou Business Analyst
Le business analyst (BA) est également connu sous le nom de consultant fonctionnel, analyste d’affaires ou chargé d’étude en organisation et informatique. C’est une fonction clé, car cet expert interfère avec tous les services présents au sein de l’entreprise. On le retrouve le plus souvent au sein de grandes sociétés possédant plusieurs filiales et/ou activités. Il peut également jouer le rôle de consultant indépendant pour des TPI.
Sous l’égide de la direction marketing et/ou commerciale, le BA est chargé de donner de la valeur aux chiffres. Cela implique qu’il traite le processus d’information de manière à tirer des résultats sur l’activité de l’entreprise. Le business analyst effectue régulièrement et continuellement une étude structurelle du marché et un contrôle minutieux des mécanismes financiers et marketing de sa société. En ce sens, il doit alors évaluer son efficacité ou dans le cas contraire, apporter les corrections nécessaires si besoin est.
Ingénieur Administrateur de Base de données
Catalogue des pièces détachées d’un équipementier automobile, fichier clients d’une banque, fonds documentaire d’une médiathèque : autant de données que l’informatique permet de stocker, de classer et de tenir à jour. L’administrateur de base de données élabore, optimise et supervise une ou plusieurs bases d’information internes à une entreprise.
Son objectif ? Que le système soit fiable et que les utilisateurs puissent y avoir accès rapidement et à tout moment.
Il est susceptible de se déplacer pour rencontrer et aider les utilisateurs de la base qu’il gère. Il lui arrive de travailler en dehors des heures de bureau (par exemple, en cas de défaillance), car le système doit fonctionner 24 heures sur 24.
Un bon bagage technique (notamment dans le domaine de la sécurité informatique) et une expérience des systèmes d’information complexes sont indispensables. Aux qualités de rigueur et d’organisation, il faut ajouter des aptitudes à communiquer. L’administrateur de base de données possède un profil à dominante technique. Il peut être issu d’une formation en développement avec une spécialisation en base de données ou d’une formation généraliste orientée systèmes et réseaux.
Architectes techniques et d’affaires
L’architecte technique conçoit l’architecture technique du système d’information. C’est-à-dire qu’il contrôle tout l’aspect technique des différents projets informatiques qui sont sous sa gestion. Il définit les standards techniques du système d’information dans son domaine précis d’activité. Pour cela, il peut réaliser un audit des performances des systèmes existants.
A la recherche de toujours plus de fiabilité, il élimine les dysfonctionnements potentiels et optimise l’architecture technique en définissant les normes et les procédures qu’il rédige dans ses cahiers d’architecture. En contact avec les fournisseurs extérieurs et, en interne, avec le responsable de production et le directeur du système d’information, les missions de l’architecte technique sont :
• Veiller à la cohérence du système d’information.
• Conseiller pour un meilleur développement du matériel technique.
• Prévenir les risques et les impacts techniques éventuels en fonction des solutions choisies.
• Assister à la réalisation du projet en veillant au respect du système modélisé.
• Informer l’équipe informatique sur les questions spécifiques à l’architecture technique.
• Prendre part aux actions d’avant-vente.
Ingénieur Big Data
Le Big Data, ou traitement et analyse de données massives, est devenu un véritable phénomène dans nos sociétés hyper connectées, où le volume d’informations échangé croit de manière exponentielle. Avec, à la clé, l’apparition d’un nouveau métier de pointe: l’ingénieur Big Data.
Distribution, télécoms, finance, gestion urbaine, transports, énergie, marketing, santé… les champs d’application du Big Data sont très vastes. Les missions de l’ingénieur Big Datale sont aussi.
Une des premières missions est de valoriser les données de leur entreprise en espèces sonnantes et trébuchantes, via leur expertise en mathématiques et informatique. Pour ce faire, ils analysent des centaines de millions de données grâce à des logiciels très pointus, et classent les infos recueillies en fonction des demandes de leur client, supérieur hiérarchique ou service annexe s’ils sont salariés d’une entreprise ou organisme extérieur s’ils travaillent en tant que consultant.
Avec l’expérience, l’ingénieur Big Data peut devenir Directeur Informatique ou s’installer à son compte.
L’ingénieur Big Data est d’abord un spécialiste d’Internet et des systèmes de données numériques. Ce professionnel maîtrise en outre l’anglais technique, sa langue de travail, à la perfection.
Rigoureux, méthodique et organisé, il possède aussi de solides compétences en gestion, qui lui permettent de chiffrer les projets auxquels il contribue et de tester leur viabilité économique.
Des compétences en communication écrite et orale sont précieuses, afin de présenter ses rapports. Il doit savoir travailler en équipe et ne pas compter ses heures : amené à se déplacer fréquemment, il doit être disponible et mobile.
Ingénieur en Intelligence artificielle
L’ingénieur en intelligence artificielle conçoit des programmes informatiques capables de raisonner comme l’homme afin de répondre à des tâches complexes. Chercheur et informaticien de haut niveau (bac + 5 minimum avec expérience), l’ingénieur en IA peut travailler pour des domaines d’activité très divers.
L’ingénieur en intelligence artificielle est à la fois un chercheur et un informaticien. Il met au point des programmes informatiques capables de réfléchir et d’effectuer des tâches effectuées par l’homme.
L’ingénieur en intelligence artificielle analyse dans un premier temps le fonctionnement du cerveau humain sur un problème donné. Il conçoit ensuite des programmes informatiques complexes et novateurs permettant de décoder et d’analyser des données qu’aucun autre système informatique ne traitait auparavant.
Les applications de l’intelligence artificielle sont multiples et quasi infinies : traitement d’image et de vidéos, applications liées au langage, analyses prédictives, les jeux, l’automatisation, les robots, la santé et la bio-informatique…
Ces applications croisent de multiples technologies : Web Crawling, le Data mining, la Data Science, le Machine Learning ou le Deeplearning … que l’ingénieur IA se doit de maîtriser.
D’ores et déjà l’IA fait partie de notre quotidien (assistant personnel, smartphone à reconnaissance faciale…) et du monde de l’entreprise (chatbot, maintenance des installations, etc.).
L‘ingénieur en intelligence artificielle est employé par des SSII ou des sociétés informatiques, mais également par des entreprises évoluant dans les domaines de l’armement, de la production industrielle, de la sécurité, des automatismes.
Ingénieur en cyber sécurité
L’Ingénieur Cybersécurité est en charge d’analyser, de traiter les menaces d’intrusion et de définir les plans d’action nécessaires à leurs corrections ou leur anticipation. Il est le garant de la sûreté et fiabilité des systèmes informatiques au sein d’une entreprise. Ainsi, sa mission est de prévenir de potentielles attaques informatiques en assurant une protection maximale sur différents supports informatiques. Par exemple, il est en charge des applications, réseaux et données.
Pour commencer, l’Ingénieur Cybersécurité est un vrai chef de projet. Il est en charge de superviser et administrer en toute confidentialité les solutions du Security Operating Center (SOC). Il doit identifier les sources de potentielles attaques, leurs mécanismes et bloquer leur accès aux solutions existantes. Sa mission est également d’aider et d’orienter les équipes techniques pour sécuriser le réseau et les systèmes informatiques.
De plus, un travail de documentation est indispensable afin de rédiger des procédures de sécurité adaptées. L’Ingénieur est donc un acteur majeur dans la sensibilisation aux enjeux de la sécurité. Pour cela, il doit réaliser et diffuser des supports de formation à l’attention de différentes équipes métiers.
Par ailleurs, il doit assurer une veille sur les menaces actuelles. Ainsi, il documente les bases de connaissances et les procédures techniques réglementaires. Il doit être en mesure de suivre la vulnérabilité software et hardware. Plus précisément, il prévoit et contre la violation de données sensibles.
Ingénieur Cloud Computing
Expert de la virtualisation des données en dehors de l’entreprise, et de leur stockage sécurisé sur des serveurs distants pour un accès depuis mobiles, tablettes ou postes de travail, l’ingénieur cloud computing accompagne les entreprises dans leur mutation vers cette nouvelle tendance qui se généralise.
Pour cela, il repère et scrute les propositions des fournisseurs de logiciels, des plates-formes de stockage, etc., étudie les solutions en regard des besoins, passe les appels d’offres, suit la mise en place et l’appropriation du nouveau système par les utilisateurs. Les débouchés et les salaires sont motivants pour ces professionnels qui peuvent exercer aussi bien chez les prestataires qu’en entreprises utilisatrices.
Il existe encore peu de formations initiales spécifiques au cloud mais elles se développent. Le métier est accessible aux jeunes diplômés spécialisés comme aux informaticiens expérimentés.
Consultant Communication et Marketing Digital
Le Consultant digital intervient auprès d’entreprises pour les conseiller sur leur stratégie web, en place ou à venir. Il les aide à améliorer les pratiques, développer les outils, renforcer les équipes, etc. Le métier requiert un certain nombre de compétences, allant de l’audit technique à la gestion de projets en passant par un aspect stratégique, de court à long terme selon les projets.
Le métier de Consultant digital est né de l’avènement de la transformation digitale, qui s’est répandue au sein de nombreuses entreprises de tous secteurs. Son expertise du numérique lui permet d’intervenir sur de nombreux projets, qu’ils soient d’ordre stratégique ou plus spécifique : community management, data, traffic management, analytics, etc. Pour mettre en œuvre son plan d’action, il doit avant tout analyser les besoins et faire un état des lieux de l’existant. Le travail de Consultant digital suit, le plus souvent, trois étapes : audit, recommandation, suivi des actions.
Le conseil est au cœur du métier, et se traduit par l’élaboration de recommandations stratégiques, qui peuvent aller soit en renforcement de la stratégie en place, soit à contresens dans un contexte de restructuration. Son rôle de conseiller, le Consultant digital l’applique en fonction des objectifs définis par l’entreprise. Il peut donc intervenir sur des stratégies social média, éditoriale, ou avoir comme mission d’analyser les données d’un site ou d’une application et faire une proposition d’optimisation de celles-ci.
Pour rédiger ses recommandations, le Consultant digital doit avant tout procéder à une phase d’audit, à la fois sur le secteur d’activité, sur les ressources en place et sur la concurrence. Il peut donc avoir à réaliser des études sémantiques, des analyses concurrentielles, des benchmarks, des analyses techniques, etc. Il met en place des reporting qui permettent de suivre l’activité digitale, et de mesurer les évolutions entre l’activité avant et après ses recommandations.