C’est la question que se pose tout étudiant souhaitant entamée des études de Master après une Licence. Comment reconnaître un bon master ? A première vue, tous les masters universitaires délivrent un même diplôme national, garantissant une même qualité. En réalité, certains sont plus appréciés par les étudiants. Que vous étudiez au Congo, en Afrique en général ou en Europe, voici quelques critères qui font la différence dans le choix de votre master.
Qu’ils soient plus exigeants, plus complets, qu’ils offrent plus de suivi ou des perspectives d’insertion plus facile, les “bons” masters peuvent être identifiés. À condition de savoir à quels critères se référer. Avant de postuler, voici donc cinq critères essentiels à évaluer.
Lire aussi : 10 conseils pour postuler en master ou en 3e cycle
Le regard du HCERES pour les diplômes français
En France, le HCERES (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) est l’organe supérieur qui évalue tous les quatre ans les établissements d’enseignement et leurs formations, dont les masters, puis délivre une appréciation écrite. Les rapports qui découlent de ces évaluations peuvent être consultés dans l’onglet “publications” de son site.
Une synthèse de l’évaluation mettant en évidence les forces et les faiblesses de la formation et une recommandation à destination de l’université sont établies pour chaque master. Le tout est consigné dans les rapports. Parmi les critères analysés par le HCERES : les effectifs, le suivi des diplômés, les partenariats avec des entreprises, la dimension internationale ou encore le contenu et l’organisation de la formation. Ceci ne concerne que les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études Supérieures de Master en France.
Une synthèse de l’évaluation mettant en évidence les forces et les faiblesses de la formation et une recommandation à destination de l’université sont établies pour chaque master. Le tout est consigné dans les rapports. Parmi les critères analysés par le HCERES : les effectifs, le suivi des diplômés, les partenariats avec des entreprises, la dimension internationale ou encore le contenu et l’organisation de la formation.
Chercher des statistiques du parcours des diplômés de ces masters
Certains masters réalisent des études statistiques sur l’insertion professionnelle de leurs diplômés. Trouver la publication des résultats complets de ces enquêtes sur le portail de l’université ou du master en question est un excellent signal et une preuve que le diplôme permet une très bonne insertion professionnelle. Au-delà des données brutes, cela montre que les responsables du master sont impliqués sur le sujet, qu’ils ont mis en place un suivi des diplômés et assument la transparence. Certaines enquêtes sont très approfondies et précisent le type de contrat signé, la fonction occupée ainsi que le salaire attribué et le nom des entreprises.
En fonction du pays dans le quel vous faites vos études et souhaitez entamer votre Master, n’hésiter pas à vous renseigner. C’est le cas des étudiants Congolais qui poursuivent leurs études au Maroc. Certains diplômes délivrés par de écoles privées Marocaines ne sont pas reconnues par l’Etat Congolais. Il est donc difficile pour ceux ayant un cursus dans une école supérieure privée Marocaine de ne pas être recruté dans la fonction publique. Cependant, le recrutement dans les entreprises privées ne posent souvent aucun problème
Regardez aussi du côté des associations de diplômés. Elles traduisent souvent le dynamisme de la formation et l’implication des anciens étudiants. Avant de postuler, ayez le réflexe de contacter le président de ce réseau pour obtenir des informations sur le master visé. Ces associations peuvent aussi appuyer votre candidature à un stage ou à un emploi. Ces associations souvent appelées ALUMNI sont un critère pour reconnaître un bon master. Elles organisent de temps à autres des networking Days (journées de réseautage) auquel participe de nombreux diplômés qui sont dans le monde professionnel et les étudiants encours de Formation de Master.
Les partenariats avec des professionnels
Certains masters sont organisés en partenariat avec des fédérations professionnelles. Ils présentent alors l’avantage de mettre en adéquation la formation avec les évolutions des compétences attendues par les employeurs.
L’affichage, sur le site internet de la formation, d’une liste d’entreprises partenaires et d’intervenants professionnels issus de ces sociétés, est également un bon signe. Outre la professionnalisation du cursus, cela garantit que le master est connu de ces entreprises, facilitant ainsi l’accès à des stages, des missions ou à des premiers emplois.
Pour les masters à vocation « recherche », la liste des partenariats académiques est aussi un indicateur fiable : co-habilitation avec une grande école ou une école normale supérieure, partenariat avec des universités étrangères, doubles diplômes…
Les services aux étudiants
Si le master dispose d’un site internet dédié, c’est un bon point. Cela montre une réelle implication du corps professoral pour valoriser la formation aux yeux du « public » et traduit un esprit de communauté. Mais tous les sites ne se valent pas.
Certains masters proposent aussi des services complémentaires aux étudiants : forum-emploi, conférences, service de placement spécifique… C’est souvent le cas dans les masters qui dépendent des IAE (écoles universitaires de management, ex-instituts d’administration des entreprises). Ces derniers, qui se revendiquent comme les “grandes écoles” de l’université, sont résolument tournés vers le monde de l’entreprise.