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Réchauffement Climatique : Quels métiers pour sauver l’Afrique

par KOUTOUNDA Ramsi
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Est-il possible de parler aujourd’hui du changement climatique et de ses conséquences en faisant fi de l’Afrique ? Quels métiers pour sauver l’Afrique


Réchauffement Climatique : Quels métiers pour sauver l’Afrique ? C’est un fait, le continent africain subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, alors qu’il n’en est pas à l’origine. L’Afrique n’est responsable que de 3,8 % des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Cependant, sur ces 20 dernières années, les émissions de dioxyde de carbone et de méthane, aussi faibles soient-elles par rapport aux émissions globales, ont significativement augmenté en Afrique Subsaharienne avec des conséquences désastreuses. Cela est en cohérence avec la croissance économique que connaissent la plupart des pays du continent.

La majorité des modèles climatiques indiquent qu’un réchauffement de 2°C au niveau mondial se traduirait par des augmentations de température plus élevées au niveau régional en Afrique. En Afrique de l’Ouest, à 2°C, la plupart des modèles prédisent une augmentation des événements de fortes pluies dans la partie sahélienne couvrant le Niger, le Mali, le Burkina-Faso et le Tchad avec des risques d’inondations en milieu urbain.

Sur la partie Ouest du Sahel, le rendement des céréales au Sénégal serait presque divisé par deux en fin de siècle sous l’effet combiné de la hausse des températures et de la baisse des pluies. Plus au Sud, le long des pays de la côte, il y aura une augmentation du risque d’inondation et dans certaines zones, il faut s’attendre à une augmentation des glissements de terrains.

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En Afrique du Nord, les modèles convergent vers une baisse plus importante des précipitations à 2°C qu’à 1.5°C avec des conséquences sur la ressource en eau et sur l’agriculture. Il est aussi projeté une légère augmentation des pluies intenses et de la longueur des épisodes de sécheresses à 2°C qu’à 1.5°C. En Afrique australe, les modèles s’accordent pour indiquer que la température augmenterait plus rapidement à 2°C (1,5 à 2,5°C) par rapport à 1,5°C (0,5 à 1,5°C). Les régions du sud-ouest, notamment la Namibie et certaines parties du Botswana, devraient connaître les plus fortes augmentations de température.

La partie occidentale de l’Afrique australe devrait devenir plus sèche avec une augmentation de la fréquence des sécheresses et du nombre de vagues de chaleur vers la fin du 21e siècle. À 1,5°C, un signal robuste de réduction des précipitations est détecté sur le bassin du Limpopo et sur le bassin du Zambèze, en Zambie, ainsi que sur la région du Western Cape au Sud, tandis qu’une augmentation est prévue sur les régions centrale et occidentale d’Afrique du Sud ainsi que dans le sud de la Namibie. À 2°C, toute la région devrait faire face à une forte diminution des précipitations.

On parle beaucoup de famines et de mouvements de population en Afrique. Quels métiers pour sauver l’Afrique face au changement climatique ?

L’évaluation du changement climatique en Afrique à des échelles pertinentes pour guider les études d’impact, les politiques de développement local ou les politiques d’adaptation et d’atténuation, doit nécessairement s’appuyer sur l’expertise locale, sur une implication des scientifiques africains et des services nationaux qui connaissent les réalités du terrain.

Climatologue, météorologue…

La lutte contre le réchauffement climatique, tout comme l’invention de solutions pour s’adapter aux changements, a besoin de scientifiques et de chercheurs très pointus : météorologues, chercheurs en sciences du climat…

Le météorologue utilise les maths, la physique et la chimie pour décrypter les phénomènes atmosphériques et prévoir le temps qu’il fera. Le paléoclimatologue étudie plus particulièrement les écosystèmes et les climats passés pour mieux comprendre les crises écologiques et les extinctions d’espèces. Reconstituer les variations globales de températures depuis 550 millions d’années est un savoir précieux dans la lutte actuelle contre le réchauffement climatique.

Expert en géo-ingénierie

Créer des barrages écologiques, déverser des solutions alcalines dans les océans pour absorber le CO2, injecter du dioxyde de soufre dans la stratosphère pour bloquer une partie du rayonnement solaire… La géo-ingénierie désigne l’ensemble des techniques imaginées pour modifier le climat et l’environnement de façon volontaire et à grande échelle. Bref, il s’agit de manipuler la nature pour sauver la planète. Certains y voient des méthodes d’apprentis sorciers jouant avec le feu. D‘autres jugent la géo-ingénierie comme une alternative scientifique radicale pour parvenir à bloquer le réchauffement climatique. Toutes les formations d’ingénieurs peuvent mener à cette activité.

Ingénieur en décroissance

Le métier est émergent et reste en grande partie à inventer. Les activités humaines jouant un rôle dans le réchauffement climatique, l’ingénieur en décroissance met au point des solutions moins voraces en énergie. Il peut s’agir de concevoir des systèmes d’énergies renouvelables, de recommander des modes de vie plus simples, d’œuvrer pour la relocalisation d’activités économiques et ainsi réduire les transports de marchandises polluants.

Activiste, lobbyiste, ambassadeur du climat…

Tout le monde connait Greta Thunberg, cette militante suédoise de 16 ans, qui lutte contre le réchauffement climatique, notamment en faisant la grève des cours tous les vendredis. Devenue le visage de la cause du climat depuis la COP24 –la conférence annuelle des Nations unies sur les changements climatiques –, qui s’était tenue en décembre 2018 à Katowice, en Pologne, elle est l’emblème de la jeunesse qui se mobilise, et vient même d’être proposée pour le prochain prix Nobel de la paix !

L’ Afrique compte aussi ses défenseurs et une jeunesse qui se mobilise pour le climat. L »une d’entre elle est Vanessa Nakate. Coupée d’une photo sur laquelle elle posait avec quatre jeunes activistes blanches (dont Greta Thunberg), la militante ougandaise elle l’une des portes paroles de la jeunesse Africaine pour mettre en lumière les problèmes du changement climatique en Afrique. l’Afrique ne veut plus rester hors-champ. De nombreuses associations citoyennes et ONG (organisations non gouvernementales) en Afrique recrutent pour sensibiliser et mobiliser les populations et convaincre les décideurs publics et économiques.

Juriste en environnement

Ce professionnel du droit a pour mission de mettre en conformité l’entreprise avec la législation en vigueur en matière d’environnement. Il peut exercer aussi dans des cabinets d’avocats spécialisés, des collectivités locales ou pour des associations de défense de l’environnement. Cette formation serait intéressante pour l’Afrique tant les exploitations forestières et minières sont exercées au mépris de la protection de environnementale et de nombreux pays Africains, ont du mal à encadrer les secteurs miniers et protection de l’environnement soit par manque de connaissance juridique, soit manque de compétences.

Les Makers

Un maker, c’est quelqu’un d’inventif qui fabrique lui-même des objets utiles à sa vie quotidienne, un informaticien qui bricole ses propres drones ou robots, ou encore un artiste qui détourne des objets… Autant de personnes qui adhèrent à la philosophie du faire soi-même et de l’autonomie d’accès aux objets de consommation, sans passer par le mass market. Né aux États-Unis au début des années 2000, le mouvement maker est en fort développement depuis dix ans : c’est le résultat de la convergence entre la culture numérique du libre et de l’open source d’un côté et des savoir-faire artisanaux plus traditionnels de l’autre.

Dans le secteur de l’environnement nous plusieurs types de Makers : Makers d’écologie, chercheurs d’avenir… Quand un maker décide de lutter contre le réchauffement climatique, son imagination pour le moins fertile ne manque pas d’idées. 

La lutte contre le réchauffement climatique en Afrique n’attend plus que vous !

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