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Décryptage : Rixes entre bandes, agressions… pourquoi la violence frappe les lycées congolais

par La rédaction
violence dans les lycées congolais

De jeunes élèves qui s’affrontent à et qui n’hésitent pas à s’en prendre à leurs professeurs, avec des blessés graves à la clef. La cote d’alerte a été franchie au Congo

Depuis quelques mois nous assistants à ce que nous qualifierons de « descente aux enfers ». Nous voyons toutes les semaines, des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, de rixes entre élèves de lycées différents dans les deux grandes capitales Congolaises à savoir : Brazzaville et Pointe-Noire. La dernière publiée hier 09 décembre 2021, montre un élève gisant sur le sol dans une marre de sang et qui était quasiment à l’agonie.

Une situation qui devient de plus en plus critique

Rappelons que l’année dernière, il y a eu dans plusieurs lycées généralement des lycées des deux villes ce même genre d’évènements, sans pourtant que les autorités compétentes s’enquiert de la situation pour agir avant qu’une catastrophe ne surviennent. Il faut rajouter à ces rixes de lycéens, les agressions de certaines élèves à leurs enseignants. Ils n’hésitent pas à les menacer, à avoir des propos dégradants et à les gifler lorsqu’ils se rencontrent en dehors de leurs établissements.

On assiste au Congo à une sorte de banalisation de la violence en milieu scolaire. Soit des élèves envers les enseignants, soit des parents d’élèves envers les enseignants. Nous avons aujourd’hui au Congo, une jeunesse qui perd de plus en plus ses points de repère et qui est tombée progressivement dans la débauche, la dépravation des mœurs et tout ceci sous l’emprise de l’alcool et de la drogue dont l’interdiction de vente aux mineurs n’est quasiment pas respecter.

L’alcoolisme et la consommation de stupéfiants sont un véritable fléau en mileur scolaire. Trop de bars, de caves et des lieux de consommation et de ventes d’alcool sont présent autour des écoles. Les élèves consomment de l’alcool sans aucune prise de conscience. D’autres sont devenus addict aux drogues de synthèse et au chanvre très répandu et facile d’accès. Ils consomment du chanvre et arrivent à l’école dans un état second;

La paupérisation du métier d’enseignant contribue à cette violence

Des jeunes qui passent des heures sur les réseaux sociaux ont facilement accès à des images macabres et des scènes d’une violence inouïe qu’ils s’amusent à reproduire et à partager sur les réseaux sociaux. Pas donc étonnant de voir nos élèves sen prendre parfois à leurs enseignants dont le métier aujourd’hui s’est « paupérisé et marginalisé »

La responsabilité des parents est également engagé dans cette situation

Que pourrons nous dire des parents d’élèves qui ont démissionnés de leurs responsabilités du premier maillon d’éducation. Ces parents qui pour certains pensant bien faire, répondent à tous les caprices de leur progéniture et pour d’autres c’est la liberté absolu pour leurs enfants. Ces derniers peuvent fréquentés qui ils veulent, peuvent rentrés tard à la maison, certains parents sont démissionnaires. On se retrouve donc avec enfants sont devenus des rois aux yeux de leurs parents qu’ils pensent ne jamais rendre compte à qui ce soit. Ils n’apprennent plus, ni le civisme, ni la morale, ni la probité.

Un signal d’alarme pour les autorités en charge de l’enseignement primaire et secondaire

Il est grand temps de tirer le signal d’alarme et que les autorités en charge de l’éducation nationale prennent leurs responsabilités en mettant un plan d’action, au risque de voir la situation s’aggravé et avoir des conséquences très désastreuses.

L’État devrait également réhabilité les établissements scolaires publics en y apportant un changement dans les programmes d’études permettant d’occuper plus ses élèves, car la violence ne disparaitra dans les établissements congolais, si l’État ne prends pas les bonnes mesures.

Certaines écoles ne disposent ni d’eau courante, ni d’électricité, ni de salles multimédias, ni même de bibliothèques. Avec des classes surchargées, où s’entassent parfois plus de 100 élèves. Comment voulez-vous qu’ils apprennent quoi que ce soit dans ces conditions ?

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