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Les conséquences des grèves sur l’éducation au Congo

par La rédaction
Les conséquences des grèves sur l'éducation au Congo

Les contentieux entre enseignants et gouvernants, ou entre élèves, étudiants ou enseignants conduisent à des années scolaires et académiques parsemées de grèves. L’impact est négatif sur la qualité de l’enseignement, mais aussi le développement de notre pays.


Les grèves répétitives des enseignants au Congo gangrènent le système éducatif national. En effet, il ne passe pas un seul jour qu’enseignants et professeurs vacataires, ne manquent une occasion pour entrer en grève, bâclant parfois les règles fondamentales qui régissent ce mode de revendication ou d’expression et chaque année, les écoles publiques Congolaises perdent l’équivalent d’une année scolaire à cause de ces mouvements d’humeur, sans compter leur coût pour les contribuables.

Quelles sont les raisons de ces grèves répétitives au Congo ?

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Comme un peu partout en Afrique, on sait qu’il y a une série de revendications corporatistes venant des syndicats des enseignants. Cependant, pour le cas du Congo; les enseignants sont en grève parce que leurs salaires ne sont pas payés ou insuffisants. Chaque année scolaire et académique, toujours les mêmes revendications sans qu’une action forte ne soit prise de la part des autorités pour mettre fin de façon définitive à ces grèves.

Pas plus tard qu’il y a deux jours, la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) est entrée en grève illimitée, pour non-respect du cahier des charges par le gouvernement Congolais.

Lire aussi : Education, les enseignants volontaires entament une grève illimitée

L’Etat seul coupable et la responsabilité des autorités politiques engagés

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Autant que les élèves, les enseignants sont de grandes victimes de la mauvaise gestion du système. Certes, ce sont eux les auteurs des grèves, mais la responsabilité des perturbations est à situer au niveau du laxisme des autorités politiques. Si les grèves donnent l’air d’un mal endémique aujourd’hui, c’est parce que les vrais remèdes n’ont pas été apportés depuis des années.

L’Etat s’est toujours plu de proposer des mesurettes, de recourir à des décisions bouche-trous, d’user de solutions circonstancielles ou même différer le problème à travers d’autres stratagèmes qui témoignent soit de leur manque de volonté soit de leur incompétence.

Alors qu’il est attendu de sa part un relèvement du salaire des enseignants, lequel renvoie toujours au misérabilisme, le gouvernement évoque toujours des arguments de déficit budgétaire et de la situation économique que traverse le pays depuis quelques années, pour refuser toute évolution dans les revendications des syndicats d’enseignants.

Pour les autorités politiques Congolaises, les préoccupations sont ailleurs, comme si l’éducation ne devrait pas être leur préoccupation principale. Ni députés, ni sénateurs se sont auto-saisies des questions liées aux grèves répétitives des enseignants et mettre le gouvernement face à ses responsabilités.

C’est à ce demandé que font nos députés à l’assemblé nationale ? Aucun pays, ne s’est développé avec un système éducatif défaillant et avec des grèves répétitives.

A y voir de près, les grèves que nous déplorons ont les mêmes causes que celles des années précédentes. Les maux semblent résister aux solutions proposées depuis plus d’une dizaine d’années. Il est clair que tant que le système de rémunération n’est pas corrigé, le système éducatif ne se délestera pas de ces perturbations cycliques. Au-delà de l’aspect pécunier, il s’agit là d’un véritable combat contre l’injustice et l’inégalité dans le traitement.

L’Etat, les responsabilités politiques doivent prendre leurs responsabilités, le Congo ne sera jamais émergent si la question de l’éducation est prise à la légère et cela passe par la prise en compte des revendications des enseignants qui forment les futures cadres et les générations futures.

Quels conséquences sur les élèves et étudiants Congolais ?

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Une grève qui dure, impacte sur le bien être des élèves et des étudiant, car ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer pour la poursuite de leur parcours scolaire. En plus l’horizon de leur devenir s’assombrit de semaine en semaine. Entre boycott des évaluations et débrayages, les élèves et étudiants se retrouvent perdus dans ces arrêts de cours intempestifs. Pis, aucune autorité ne se présente à eux pour les rassurer par rapport à leurs inquiétudes légitimes dont la plus grande est la suspension des compositions et des examens.

A cette liste de conséquences il faut rajouter la baisse du niveau des apprenants qui abandonnent cahiers et livres scolaires, lorsqu’il y a des grèves. Ces derniers s’adonnent à la l’oisiveté et parfois à la délinquance fautes d’occupations. Les parents qui souvent préoccupés par d’autres problèmes familiaux, se retrouvent eux-aussi en difficultés et ne peuvent assurer le rôle de l’enseignant.

Il est vraiment temps que la question soit réglée de façon définitive, le niveau de nos élèves et étudiants à déjà régresser depuis plusieurs années, ces grèves ne répétitives ne feront que baisser le niveau du notre système éducatif.

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