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Entrepreneuriat : Ces Congolais qui ont fait le choix de l’entrepreneuriat

par La rédaction
ces congolais qui ont choisi la voix de l' entrepreneuriat

Ils ont entre 30 et 35 ans et ont fait le choix de l’entrepreneuriat. De la bonne idée qui leur a donné envie de sauter le pas aux embûches qu’ils ont dû surmonter, alliant moments d’euphorie et de doute, découvrez le parcours de ces Congolais qui ont fait le choix de l’entrepreneuriat et ont créer leur boîte.


Qui a dit que le Congo n’était pas un pays d’entrepreneurs ? Ce ne sont pas les Congolais, en tout cas. 60% des jeunes Africains, rêvent de créer leur propre entreprise. Les jeunes Congolais, non contents d’abattre un travail considérable pour faire émerger leurs structures, fourmillent également de propositions pour améliorer l’ordinaire et ainsi entrainer le Congo dans un nouveau monde. Ils gagnent à être connus et entendus.

Nelson Cishugui : Capitaliser les Data via un usage du wi-fi offert par les entreprises

Nelson Cishugui Entrepreneuriat ces congolais qui ont fait le choix de l'entrepreneuriat et ont créer leur boîte après leurs études.

Le Big Data révolutionne les processus de prise de décisions dans le monde. Les analyses, qu’offrent  cette technologie permettent une meilleure efficacité et une gestion des risques beaucoup plus pertinente. Cependant,  alors que dans le reste du monde, les gouvernements et les multinationales ne peuvent plus se permettre d’opérer ou de prendre des décisions sans tableaux de bord alimentés par une data de bonne qualité, en Afrique, les entreprises et les institutions africaines, n’ont pas encore franchi l’étape du Big Data.  

C’est le défi que s’est lancé  Nelson Cishugi.  Ce trentenaire originaire de la RDC, graphiste designer et spécialiste du Digital, a créée   LOPANGO,  une startup qui vise à permettre aux entreprises locales Congolaises et Africaines, à miser sur la démocratisation des  points d’accès Wifi, afin de  recueillir de la Data.

De nos jours, les utilisateurs de smartphones, ou d’ordinateurs portables recherchent en permanence une connexion à internet, pour  rester connecté tout le temps et partout, car le numérique a  modifié le comportement des Africains et leurs rapports avec l’information, il se place désormais au cœur du quotidien des usagers, dans le domaine professionnel ou personnel.

Cependant les entreprises Africaines n’ont pas compris le potentiel caché derrière cette mode. Grâce à l’installation de bornes Wifi, les entreprises  peuvent récolter de multiples informations qui permettent de mieux connaître et  mieux identifier les usagers, afin de cibler une communication  presque  personnalisé et en temps réel par exemple. Ainsi, il serait  évident de constater,  les nombreux bénéfices des industries sur l’exploitation de  la DATA, grâce au Wifi,  aux smartphones ou ordinateurs des utilisateurs. 

La startup LOPANGO avait été sélectionnée pour intégrer le plus grand programme d’entrepreneuriat en Afrique, organisé par la  fondation TONY ELUMELU (TEF), avec un financement derrière pour développer la croissance des projets des Startuppers. Espérons que nos entreprises Congolaises emboitent le pas de  cette innovation.

Loick Mackosso : Réconcilier entrepreneurs, entreprises et banques

S’il y a bien une question que tout entrepreneur se pose lors de la création de son projet c’est « où vais-je trouver l’argent ? ». Le financement d’un projet peut être une véritable source d’inquiétude. Pourtant, les solutions sont nombreuses ! En effet, au Congo bon nombre d’entrepreneurs peinent à accéder à des financements, tandis que les banques, en retour, déplorent l’absence de projets « bancables ». En fondant Aries Investissements, Loïc Mackosso n’avait qu’un rêve : réconcilier les deux univers pour favoriser le développement de son pays.

Force est de constater que les PME congolaises n’ont pas accès à un écosystème de financement assez diversifié pour poursuivre leur croissance. A titre de comparaison, une startup qui se lance en France peut bénéficier d’aide publique, de soutien de business angels, des capital riskeurs, des banques ou encore du marché financier. Ainsi, à chaque étape de développement de l’entreprise, cette dernière a en face d’elle une ressource qui lui correspond. Ce qui n’est pas forcément le cas au Congo. Beaucoup d’entreprises ne sont pas éligibles à des financements bancaires pour des raisons intrinsèques. Les banquiers ont des exigences qu’une jeune entreprise ne peut pas toujours satisfaire. En s’affirmant comme un « tiers de confiance » les banques ont peut-être trouvé en Loic Mackosso une clef pour renouer avec le public Congolais, mais aussi pour faire évoluer leur modèle économique mis à mal par l’absence d’expertise de conseil en accompagnement des entrepreneurs, des entreprises et une croissance incertaine des dits projets.

Loic Mackosso, a officiellement lancé Aries Investissements en 2014. Installé au 9ème étage de la Tour ARC à Brazzaville, ce cabinet de conseil accompagne ses clients dans la conduite de leurs projets d’investissement au Congo-Brazzaville et en Afrique, grâce à une large palette de services allant du conseil en financement de projets et levée de fond, au conseil en stratégie (fusion-acquisition, cession d’entreprises) en passant par le conseil en investissements. Accompagné par une équipe d’experts, Loic Mackosso à lancer il y a quelques années, un fonds d’investissement – en private equity – surnommé « Emerging Congo Fund » (ECF). Ce fonds ciblera le segment des PMI/PME en développement et à fort potentiel de croissance au Congo et dans l’ensemble de la zone CEMAC.

Vérone Mankou : L’entrepreneur à l’ambition sans limite

Il est sans doute, l’un des jeunes Congolais les plus audacieux de sa génération. Jusqu’ici, il était plus connu pour ses téléphones et tablettes « made in Africa« , ce qui lui a d’ailleurs valu le surnom de « Steve Jobs africain ». Bien qu’ayant subit un échec avec son projet de startup VMK et loin d’ abandonner ce dit projet, Vérone Mankou entrepreneur à l’ambition sans limite, a décidé de faire un pivot et d’investir dans l’audio-visuel. Il a créé sa chaîne de télévision Vox Tv, qui est l’une des chaînes de télévision les plus appréciées du paysage audiovisuel Congolais.

Dans un pays, dans le quel les populations ont du mal à avoir une information et des contenus de qualité, selon Vérone Mankou, il était donc important de partir sur la base d’une News Tv au modèle européen, mais avec un contenu purement local. Produire du contenu Congolais par les Congolais, pour les Congolais de l’intérieur et de l’extérieur. En observant le paysage audiovisuel Congolais tout en comparant ce qui se fait de mieux ailleurs en Afrique et en Europe, l’offre audiovisuel public et privé au Congo laisse à désirer. Des Contenus ne reflétant pas les réalités socio-économiques du Congo. Les jeunes, les minorités, les femmes, sont moins représentés. Nombreux sont les Congolais, se plaignant de la qualité des grilles de programmes Tv au Congo, souvent dominé par la politique.

En créant le groupe Vox Médias, Vérone Mankou veut innover. Au delà de l’information, il veut interagir avec le public Congolais qui est resté cantonné dans un schéma traditionnel de la Tv. Les contenus produits par le groupe Vox Medias seront donc exclusivement Congolais. 50% d’informations et 50% de magazines. La chaîne est disponible 24h/24 – 7j/7 via satellites, bouquets TNT, Canalsat et sur Internet.

Lire aussi : Entrepreneuriat : Ces jeunes Congolais qui incarnent la nouvelle génération


Jacinthe Mackosso : La princesse de l’Afrostyle qui pense Afrique

Originaire du Congo Brazzaville, bien qu’ayant grandi entre l’ Europe et l’Afrique, Jacinthe Mackosso est une entrepreneur afropolitaine qui porte et défend l’idée d’une Afrique qui regorge de talents, de potentiel et de potentialités. Bien que l’Afrique se trouve au centre des échanges internationaux, entre l’ Asie, l’Europe et les Amériques, contribuant ainsi à la production de la richesse mondiale, cette dernière ne bénéficie pas aux Africains, que se soit sur le plan économique ou sur le plan du développement humain. Ceci dit, il est temps que l ‘Afrique ne soit plus spectatrice du monde qui l’entoure, mais qu’elle vive dans son temps aux cotés d’ hommes et de femmes décomplexées et plein de créativité capable d’innover pour apporter une valeur ajoutée au continent.

C’est dans cet esprit, que Jacinthe Mackosso a créée il y a quelques années sa marque Nadjika qui signifie en vili « ajoutée » une langue bantu (lire bantou, mais s’écrit bâ-ntù) des peuples de l’ancien royaume loango. Nadjika est une marque d’accessoires et de mode Africaine. Une marque qui apporte une touche de créativité et de modernité à des créations profondément ancrées à des racines Africaines. Cette marque, se veut être la griffe des ambassadeurs de la mode au quotidien, une marque identitaire « made in Congo » qui veut s’approprier la mode différemment.

Reince Trésor Gandou : Au service du développement humain

« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » Cette phrase de Goethe, Reince Trésor Gandou 30 ans, en a fait sa devise. Après des études brillantes au Maroc, il décide de rentrer au Congo pour apporter  sa valeur ajoutée, mettre en œuvre ses connaissances et ses expériences, ce malgré les nombreuses difficultés économiques auxquelles le Congo se trouve confrontées. A cet effet, il crée le cabinet de consulting HFC (Human Formation Consulting), dont il incarne l’objectif : Contribuer au renforcement  des capacités des ressources humaines de la République du Congo par le biais des process de formation innovants et dans les domaines stratégiques pour son développement socio-économique, proposer un service d’information, d’orientation post bac  et professionnelle  aux jeunes congolais.

Avec une double casquette de conseiller en orientation scolaire et professionnelle, Reince Trésor Gandou veut se positionner comme un acteur référent de la formation et de l’éducation. Avec une équipe d’experts et un réseau d’écoles, d’universités et centres de formation à l’échelle internationale, Human Formation Consulting accompagne les entités publiques et privées dans le renforcement de capacités de leurs agents et cadres à travers des process de formation innovant, aide les jeunes congolais dans la définition des projets professionnels cohérents, orientés emploi et la facilitation à l’accès dans de grandes écoles étrangères.

Conférences, rencontres, salons, tous les mois  Reince Trésor Ngandou et ses collaborateurs s’activent pour faire bouger les lignes au Congo afin de résoudre les problématiques les plus importantes qui sont l’orientation scolaire et professionnelle des jeunes ainsi que l’illettrisme.

Tanguy Zoungani : Le créateur de rencontres

Toute rencontre est une opportunité professionnelle qui s’ignore. Tanguy Zougani, fondateur du CRAC (Club de Rencontres et d’Affaires du Congo), le sait mieux que quiconque. Pour ce jeune entrepreneur Congolais l’art de la rencontre, c’est bien plus qu’un métier. C’est une manière de vivre.

C’est donc se mode de vie, que Tanguy souhaite viscéralement concrétiser dans le monde de l’entreprise et entrepreneurial au Congo, lui qui crois à la « magie des rencontres humaines ». L’objectif du CRAC est simple : favoriser les rencontres professionnelles  et entrepreneuriales, sans pour autant forcer les choses lors des soirées. « L’idée, c’est de créer des rencontres authentiques, en échangeant sur des projets, des problématiques puis, si tout matche, faire du business ».

C’est du networking  à la sauce Congolaise. Et ça marche !  Après deux soirées de rencontres convaincantes, de nombreux Congolais, étudiants, entrepreneurs, chefs d’entreprises, personnalités publiques ou politiques, s’invitent à cœur joie lors de  ces soirées de rencontres pour échanger autour d’une table.

De la simple rencontre, ces soirées peuvent aboutir à des embauches, des collaborations, et même du mécénat. Et donc,  constituer le point de départ d’une carrière ou d’une aventure entrepreneuriale.

Ces jeunes Congolais incarnent la nouvelle génération, celle qui se veut innovante, créative, bosseuse, qui réussit ce qu’elle entreprend. Espérant que les plus jeunes suivront leurs pas.

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