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Médecine : dans l’ambiance du concours d’entrée à la faculté des sciences de la santé

par La rédaction

Dans l’ambiance du concours d’entrée, à la faculté des sciences de la santé du Congo. En septembre c’est plus d’un millier de nouveaux bacheliers, étudiants Congolais qui sont les rois et reines de la ville : ils passent le concours d’entrée à la faculté des sciences de santé (ex-insa) de l’Université Marien Ngouabi. Comment se déroulent les épreuves ? Le Magazine de l’Etudiant Congolais vous fait vivre le retour d’expérience d’une ancienne candidate actuellement en 4e année de médecine à la FSSA de l’Université Marien Ngoaubi du Congo. Retour du déroulement de l’ambiance lors du concours des sciences de la santé du Congo.


Après les résultats du bac, place à des cours de remise à niveau, afin de se préparer aux différents concours des écoles de l’Université Marien Ngouabi. Pour ceux qui passaient, le concours de la FSSA (Faculté des Sciences de la Santé), obligation était de passer des examens médicaux au Centre le Phénotype de Brazzaville.

À la cité, tout le monde spécule ! Ce concours de la FSSA, n’est réservé qu’aux enfants des riches, capable de soudoyer les responsables de la FSSA, pour assurer une place à leur progéniture. Elle a peur ! Certains de ses amis (es) se sont préparé.es durant des mois pour ce concours.

Taxi, direction la faculté des sciences de la santé de Brazzaville. Elle ne s’est pas maquiller et est restée le plus simple possible. Trop stresser. Un jean, des sandales et une chemise, et puis c’est tout. Toutes ses copines étaient habillés le plus simplement possible comme elle. Le concours se déroule sur plusieurs sites, de l’Université Marien Ngouabi : ENS (Ecole Nationale Supérieure), ENSP (Ecole Nationale Supérieure Polytechnique), FSSA (Faculté des Sciences de la Santé)…

Les regards se chevauchent. Tous les candidats avaient apportés leurs cours de terminale pour réviser. Certains révisaient en groupe, d’autres par contre révisaient seuls dans un coin. Ils ont rendez-vous dans les différentes facultés de l’Université Marien Ngouabi, leurs centres d’examens.

Ils vont y rejoindre quelques milliers autres étudiants. Ce mois de Septembre, c’est le mois du concours d’entrée à la faculté des sciences de la santé, commun aux quatre filières (Médecine, Santé publique, Laboratoires, Licence en Soins Infirmiers). Sept épreuves à passer : Mathématiques, Physiques, Anglais, Français, Chimie, Sciences de la Vie et de la Terre. Elles correspondent aux différentes matières passée au baccalauréat de l’année en cours.

Certaines épreuves correspondent aux matières de la première année de médecine à la faculté des sciences de la santé : Physiques, Chimie, Anglais, Français, Sciences de la Vie et de la Terre.

« Tout se joue trois jours « 

La durée du concours est de pratiquement trois (3) jours, dans la même semaine. Deux épreuves par jour. Une pause est donnée entre chaque épreuve.

Lire aussi : Infographie. Qui sont les étudiants de Médecine de la faculté des Sciences de la Santé (Ex-INSSA)


Une armée d’étudiants pour 100 places

En concours, Sciences de la Santé ou pas, le principe de base est l’égalité de traitement entre tous les candidats. Même si nous sommes conscients que les poteaux existent dans ce type de concours, nous espérons avoir notre chance, résument quelques étudiants. Les poteaux au Congo, sont ces proches parents, pouvant pesés en votre faveur, pour bénéficier d’un emploi, réussir un concours, ou tout autre avantage.

Cependant les règles du jeu lors du concours, sont les mêmes pour tout le monde : aucune communication, chaque candidat possède ses propres instruments, aucune triche, aucune fuite… Sur table, rien que le matériel nécessaire pour écrire, la pièce d’identité et la carte du bac. Les sacs sont entreposés au devant de la salle. Les téléphones portables doivent êtres éteints. Aucune sortie, n’est autorisée après le lancement des épreuves. La sortie n’est autorisée, qu’au candidat ayant terminé son examen. Malgré le nombre de candidats, le silence est pesant dans les salles d’examens.

Dès l’entrée dans les salles d’examens, les personnels administratifs distribuent les brouillons. Les brouillons sont de différentes couleurs. Les surveillants (un par bloc) se chargent de distribuer les épreuves. Au signal, une armée d’étudiants se lance dans le bain. Leur sujet est à présent devant eux, face cachée sur leur table. Une partie de leur avenir se joue dans ce mince fascicule.

Un millésime difficile

Cinq minutes avant la fin de l’épreuve, certains, le regard vague, attendent la fin du supplice. Les autres essaient d’avancer dans le sujet, encore et encore. À l’heure préciser par les surveillants, tous doivent poser leur stylo et se lever. Le bruit des chaises repoussées brusquement retentit. Les surveillants ramassent copies. Les étudiants signent leurs feuilles. Le pointage commence alors. « Le second principe de base du concours : que toutes les copies soient corrigées, qu’il n’y ait pas de perte. On ne peut pas tout recommencer « 

Les étudiants attendent. Concentrés, déprimés, fatigués, soulagés… Toutes ces expressions se lisent sur les visages. Quand on leur annonce la pause, c’est la libération. Quelques sourires, enfin. Plusieurs d’entre eux se ruent littéralement vers les toilettes : là encore, il faut faire partie des premiers. De petits groupes se forment. Certains échangent leurs réponses. Déconseillé pour garder le moral…

Si je réussis, c’est bien ! Si non, c’est pas grave

résume une candidate.

Mais c’est pour tout le monde pareil.

affirme Grâce

Vacances pour les ainés

En ce mois de septembre, mois du concours d’entrée à la FSSA, les anciens comme on aime les appelés au Congo, sont en vacances. Il arrive parfois, que quelques anciens fassent un tour dans les centres d’examens pour prendre la température. Il s sont là, pour soutenir quelques candidats, leur changer les idées, les récupérer s’ils pleurent… Ils sont passés par là aussi. C’est l’ambiance du concours d’entrée à la faculté des sciences de la santé du Congo.

Lire aussi : Santé : portrait-robot du reçu au concours de médecine de la fac des sciences de la santé Université Marien Ngouabi


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