Dans l’économie du savoir mondialisée, l’innovation, la créativité et la propriété intellectuelle sont riches de promesses en termes de croissance, d’échanges commerciaux et d’emploi et ce, quel que soit le stade de développement des pays concernés. Toutefois, ces promesses ne se concrétisent pas automatiquement. Chaque nation doit trouver la juste combinaison de politiques pour mobiliser le potentiel novateur et créateur propre à son économie. Pourquoi bacheliers, étudiants Congolais vous devez vous formez en propriété intellectuelle.
Aujourd’hui, la composante intellectuelle de la production est beaucoup plus importante que par le passé et la propriété intellectuelle est un mécanisme indispensable pour convertir ce savoir‑faire en actif négociable et réaliser l’avantage concurrentiel qu’il représente.
Les droits de propriété intellectuelle définissent un cadre juridique sûr pour l’investissement dans l’innovation et la créativité et la commercialisation de leurs résultats, permettant aux entreprises, notamment les nouvelles entreprises de haute technologie, de franchir l’étape périlleuse de la transformation d’une idée en produit commercialement viable et de se lancer avec succès à l’assaut du marché mondial, tout en préservant l’intérêt public. De fait, la propriété intellectuelle est un facteur clé dans la création d’un environnement où l’innovation et la créativité peuvent s’épanouir et générer croissance et prospérité.
Toutefois, ces avantages ne peuvent être réalisés que lorsque le système de propriété intellectuelle repose sur un savant mélange de politiques qui concilie les intérêts souvent concurrents des producteurs, d’une part, et des consommateurs, d’autre part. C’est à ce défi que sont confrontés les décideurs en Afrique et dans le reste du monde.
Jusqu’ici, l’action menée dans le domaine de la propriété intellectuelle en Afrique a essentiellement porté sur la constitution et le développement de l’infrastructure de base, les cadres réglementaires, le renforcement des capacités et la mise en valeur des ressources humaines. Il s’agit à présent de mettre en œuvre ces instruments pour appuyer la réalisation des objectifs économiques des pays africains.
La propriété intellectuelle se divise en deux branches : la propriété industrielle, qui comprend les brevets, les marques, les dessins et modèles ; et le droit d’auteur, qui se rapporte aux œuvres littéraires et artistiques.
Une importance et une exploitation croissante
L’Afrique est forte d’une longue tradition d’innovation et de créativité et jouit de ressources extraordinaires dans ce domaine mais a souvent eu du mal à réaliser pleinement ce potentiel économique. La situation est en train de changer. De plus en plus, les économies africaines cherchent à apporter une valeur ajoutée à leurs ressources en matière d’innovation et de création en faisant appel au système de la propriété intellectuelle.
Bien que les économies africaines soient encore confrontées à de nombreuses priorités concurrentes et pressantes en matière de politiques générales, l’innovation et la propriété intellectuelle progressent lentement mais sûrement à l’ordre du jour des pouvoirs publics africains.
Aujourd’hui, le continent compte certaines des économies qui connaissent la plus forte croissance au monde et les nations africaines saisissent les opportunités offertes par l’économie du savoir et la révolution numérique pour lutter contre la pauvreté, améliorer la productivité agricole et stimuler la compétitivité industrielle dans leur volonté d’assurer un développement durable et solidaire.
Un besoin de formation important en Afrique
La propriété intellectuelle accompagne ce mouvement en protégeant les investissements liés aux innovations. Les droits de propriété intellectuelle deviennent une part essentielle du capital de l’entreprise. En effet, ils s’achètent, se vendent, se louent, s’échangent, se nantissent, se titrisent…
La sécurisation et la valorisation des innovations constituent dès lors un enjeu majeur : elles impliquent la mise en place de stratégies de propriété intellectuelle et de transfert de technologies adaptées afin d’optimiser la création de valeur pour l’entreprise. Ils constituent pour l’entreprise un actif à part entière (inscrit à son bilan) dont la gestion requiert la mise en place de méthodes spécifiques. L’ Afrique a besoin de compétences pour protéger ses innovation, à l’ère de la paupérisation des startups.
Une méthode de formation innovante
L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), et l’Université de Yaoundé II (UY II) avec l’assistance du Gouvernement du Japon lancent la dixième édition du Programme de Master en propriété intellectuelle, à l’Université de Yaoundé II, au Cameroun.
La plupart des masters en propriété intellectuelle sont juridiques (comment déposer un brevet ?). L’originalité de cette formation est de montrer comment la propriété intellectuelle va soutenir l’innovation. Et comment elle va devenir un atout stratégique pour le développement de l’entreprise. Congolais formez propriété intellectuelle
Le Programme se déroulera sur une période de neuf mois, d’octobre 2019 à juin 2020. Il sera structuré en trois parties :
1. Première partie (1er octobre au 20 décembre 2019) : enseignements à distance ;
2. Deuxième partie (du 6 janvier 29 mai 2020) : les cours magistraux et les travaux dirigés se dérouleront à l’Université de Yaoundé II et à l’Académie de Propriété Intellectuelle Denis Ekani de l’OAPI, y compris un stage pratique au siège de l’OAPI à Yaoundé (Cameroun) ;
3. Troisième partie (du 1er au 30 juin 2020) : Examens et soutenance de mémoires, à Yaoundé.
Lire aussi : les formations en propriété intellectuel de l’OAPI
Maintenant vous savez pourquoi et où Congolais vous devez vous formez en propriété intellectuelle !