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Memoire, rapport de stage, comment réagir en cas de sujet imposé ?

par KOUTOUNDA Ramsi
Une étudiante assise devant son cahier entrain de réfléchir

Un sujet imposé ou fortement suggéré par le tuteur de mémoire ou de stage n’est pas nécessairement un mal, comme le souligne Myriam Greuter dans Bien rédiger son mémoire ou son rapport de stage, aux éditions l’Etudiant. Extraits.

Un sujet imposé bienvenu

Étudiante en génie biologique, Nadège a, par exemple, travaillé durant son stage sur une question qui lui avait été fournie par le tuteur de l’entreprise. « Il m’a envoyé mon sujet, mais aussi tous les documents nécessaires et même un plan pour la partie théorique. Il m’a également beaucoup aidée dans les moments décisifs d’élaboration de mon rapport, en recadrant ma réflexion, en m’expliquant comment bien rédiger le résumé et la conclusion… » Pratique

Se sentir bien encadré et suffisamment assisté dans les instants critiques est essentiel pour réussir son mémoire ou son rapport de stage.

En vous proposant un sujet, votre tuteur peut donc vous rendre service : non seulement il vous évite d’avoir à choisir le thème de votre étude, mais il risque en outre d’être plus présent que si vous aviez choisi votre sujet vous-même.

Un sujet imposé malvenu

« L’année dernière, une étudiante qui avait trop tardé à sélectionner son sujet s’en est vu imposer un d’office : il ne correspondait pas du tout à ses centres d’intérêt et elle a eu beaucoup de mal à en venir à bout », raconte Assina, étudiante en anthropologie.

Certains enseignants se chargent en effet de fournir un sujet aux étudiants qui n’en auraient pas trouvé un tout seuls. Selon Jean-Marc, étudiant en archéologie, « ça peut être un sujet médiocre, que les profs traînent dans leurs cartons depuis des années et dont personne ne veut : par exemple, l’étude d’un corpus rébarbatif, une synthèse bibliographique ingrate… »

Méfiez-vous donc des « rossignols », ces sujets invendables qui guettent l’élève trop hésitant. « Si le sujet imposé ne vous inspire pas du tout, il faut renoncer », renchérit Mariane. « Toutefois, l’enseignant impose parfois un sujet parce qu’il pense qu’il y a des choses à trouver. Si l’on se sent assez curieux et courageux, on a intérêt à essayer de creuser la question. »

Éviter de devenir le « nègre » de votre directeur de recherche

Autre cas de sujet de mémoire imposé, qu’il faut prendre la peine de bien examiner avant d’accepter : ces professeurs, doctorants ou non, qui vous proposent un sujet en rapport direct avec leur travail de thèse ou leurs propres travaux de recherche en cours. « Cela leur permet de faire faire une partie du travail par quelqu’un d’autre, explique Jean-Marc. Souvent, ils intègrent même les résultats de votre mémoire dans leurs parutions sans vous citer… »

Dans les milieux universitaires, on pense encore parfois en termes de « clientèle » ; les querelles d’écoles ne sont pas rares, et certains spécialistes considèrent un peu leurs étudiants comme leurs poulains ou leur propriété : en échange de leur savoir, de leur prestige et de leurs relations, vous leur devrez une fidélité et une obéissance absolues.

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