Vous êtes nouvellement bachelier Congolais et très content.e d’avoir réussit l’examen du Baccalauréat, sachez que vous êtes aussi à un moment crucial de votre vie. Faire le bon choix pour vos études universitaires. Allez-vous, vous inscrire dans une faculté de l’Université ou intégrée une école d’ingénierie par voie de concours ou une école de formation professionnelle ? Si vous êtes encore dubitatif, voici 10 bonnes raisons de choisir la fac.
“À l’université, on ne se prend pas la tête… sauf peut-être une semaine avant les partiels !” En licence de Mathématiques à la faculté des sciences et techniques (université Marien Ngouabi) à Brazzaville, Brel 25 ans, apprécie le côté décontracté des études en fac, loin de la pression des écoles de l’université comme l’ENAM, l’ENSP ou encore l’ENS .
Le jeune homme ne se voyait pas étudier en fac de sciences : trop de problèmes d’organisation, des salles amphis plein à craquer avec parfois 150, voir 200 étudiants par cours. Mais avec le recul (il est en 3e année aujourd’hui), Brel sait qu’il ne faut pas se laisser piéger par cette flexibilité que l’on ne trouve pas dans les écoles et facultés accessibles que par voie de concours. Il faut garder les pieds sur terrer et travailler de façon régulière.
Avec environ 8.000 étudiants de plus à la rentrée 2021 sur l’ensemble des effectifs, l’université congolaise ne se porte pas si mal. Dans certaines disciplines, les inscriptions de nouveaux bacheliers se sont envolées.
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Cependant, pédagogie, équipements, insertion pro : ça bouge pas à la fac !
Contrairement à ses consœurs d’Afrique de l’Ouest et d’Europe, l’université Marien Ngouabi est encore dépendante de l’état. Elle peine à être autonome et entamé une mutation qui changer son visage à tout jamais. Depuis son existence, l’université Marien Ngouabi est sous la compétence du Ministère de l’enseignement supérieur, qui encadre à la fois, ses aspects pédagogiques, que la modernisation ou réhabilitation de ses infrastructures.
Il reste beaucoup à faire sur les campus universitaires de Marien Ngouabi, nombreux des sites ont vieillis ou sont délabrés, d’autres manque d’équipements de laboratoires et technologiques, mais la situation s’améliore quand même sensiblement,
Saviez-vous qu’à l’ère du numérique, que la majorité des facs de l’université ne sont pas connectées en wi-fi gratuit à destination des étudiants ? ou que le taux d’insertion de nombreux diplômés pose question ? Ce sont là les questions qui pourraient vous poussez à revoir vos idées sur l’université.
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