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Vie Étudiante : « Tes études ou moi ! »… comment ne pas en arriver là

par La rédaction
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Prenez deux étudiants amoureux. Plongez-les dans des études brillantes mais stressantes. Observez la réaction et l’électricité qui monte au fil des mois a la maison… Vous vous reconnaissez ? Alors lisez ces conseils pour que ne survienne pas le clash de trop.


Sephora en est certaine, ce sont ses études qui sont à l’origine de l’échec de sa relation. « Tout allait bien entre nous jusqu’à mon entrée à la faculté des sciences de la santé pou étudier la médecine, assure la jeune femme. Cela faisait 3 ans qu’on était ensemble, on s’entendait vraiment bien, on était très complices au lycée, on faisait des projets. »

Mais tout a dégénéré après leur bac. Francis est allé en fac de sciences pour étudier les maths, moi, en sciences de la santé en médecine. Et à partir de là, nous n’étions plus sur la même longueur d’onde… Lui était très cool, il n’avait pas plusieurs cours à mémoriser avant plusieurs mois. Alors que moi, j’avais des échéances stressantes toutes les semaines et cette pression de valider la première année. Je suis devenue très irritable, je lui faisais souvent le reproche de ne pas me soutenir, de ne pas me comprendre. Petit à petit, il en a eu marre… et on s’est séparés.

Etudes, relation et anxiété : un trio pas vraiment gagnant

Comme Sephora et Francis, un certain nombre de jeunes couples font les frais du stress dû aux études. Selon un ancien responsable associatif des étudiants congolais, les étudiants sont particulièrement exposés au stress. « Même si l’on dispose de peu d’études, d’après ce que j’ai pu lire sur internet et je pense que cela peut être considéré come une norme, on estime entre 20 et 25 % le pourcentage d’étudiants souffrant d’anxiété, de dépression temporaire ou de déprime », explique cet ancien responsable des étudiants congolais.

« Et ce stress est particulièrement élevé à certains moments du cursus.  » « On en recense trois, potentiellement particulièrement critiques : l’entrée à l’Université qui représente un choc brutal et nécessite une adaptation rapide, le stage et la confrontation au milieu professionnel où des étudiants déchantent par rapport au métier dont ils rêvaient et auquel ils ont déjà consacré plusieurs années d’études, et la fin du cursus scolaire et la recherche , particulièrement anxiogène d’un travail. »

Ramsi KOUTOUNDA est un ancien responsable associatif, il a présidé l’Association des Élèves, Étudiants et Stagiaires Congolais du Maroc (AEESCOM), devenu Association des Congolais du Maroc (ACOM), suite à une fusion de toutes les groupements associatif. Il a été pendant son parcours associatif auprès des étudiants. Et la conciliation d’études stressantes et de la vie privée est désormais l’une des principales raisons des échecs scolaires.

Plus c’est long, plus c’est bon… pas toujours !

Taliane est aujourd’hui en 6e année de médecine , et en couple avec Christ depuis sept ans. Mais, lors de ses deux premières années (elle a redoublé, NDLR), la jeune femme a craint que leur relation ne survive pas à la pression qu’elle devait subir. « J’étais toujours sur les nerfs, reconnaît la jeune femme. Et je me défoulais sur lui… J’ai vite compris qu’il allait falloir faire quelque chose. »

Alors, elle a décidé de prendre certaines résolutions. « Je suis arrivée à la conclusion que, pour garder christ, il fallait que je ne sois pas polluée par autre chose quand nous étions ensemble. Que ce soit des moments de qualité, quitte à en diminuer la quantité… Je me réservais certaines soirées pour réviser, certaines autres pour faire un peu de sport pour évacuer la pression. Comme ça, quand je retrouvais Ludo, j’étais toute à lui, et plus détendue. »

Sur le coup, son compagnon a eu du mal à comprendre : « on avait pris l’habitude de se retrouver tous les soirs, après nos cours. Et soudain, elle n’avait plus le temps de me voir que deux ou trois fois dans la semaine. Je ne comprenais pas… Finalement, elle m’a expliqué que c’était dans notre intérêt , que c’était la seule solution pour que ça s’apaise entre nous. Ca n’a pas été de gaieté de cœur mais je dois reconnaître que les moments qu’on passait ensemble étaient beaucoup plus agréables. Et finalement, le sacrifice en a valu la chandelle… »

Les plaisirs ne sont pas défendus, au contraire !

Savoir « décrocher » du stress des études, c’est le principal conseil que je puisse donner à ses jeunes étudiants. Quelque soit la charge de travail, vous devez vous accorder des pauses. Il s’agirait par exemple de faire un tour du quartier où vous vivez. Cela vous prendra que quelques minutes et vous permettra de vous aérer et de vous relâcher les tensions.

Si vous parvenez à faire une activité sportive régulièrement, c’est encore mieux : la sécrétion d’endorphines permet de créer une sensation de bien-être et de repousser le stress. On vous conseille également de s’autoriser des petits moments de plaisir rien pour vous, si vous êtes en couple. Petit restaurant, un samedi pour des achats, un tour à la plage ou aux cataractes pour ceux qui sont à Brazzaville. Cela vous rendra plus efficace et bien plus agréable d’être dans une relation.

Nos conseils pour concilier stress des études et vie de couple

Échangez avec votre cher/chère et tendre. Vous savez ce qui se passe dans votre tête. Lui/elle ne peut pas le deviner… surtout si lui/elle évolue dans un environnement plus cool. Expliquez-lui la pression que vous subissez.

Aérez-vous l’esprit Certes, vous êtes dans une filière stressante, exigeante… mais vous évader quelques heures dans la semaine (pour un cours de sport, un ciné, un bon resto entre potes) ne vous empêchera pas de réussir brillamment vos concours et examens. Au contraire, ces moments de détente seront bénéfiques sur tous les plans.

Faites du sport Rien ne vaut une bonne séance de sport pour se défouler et évacuer tout le stress auquel vous êtes soumis. Et en plus, votre organisme sécrètera des endorphines, les fameuses hormones du bien-être. Hop hop hop, on chausse les baskets !

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