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Harcèlement sexuel à l’Université Marien Ngouabi : les Notes Sexuellement Transmissibles (NST)

par La rédaction
harcélement sexuel à l'université marien une fille pleurant

Université Marien Ngouabi du Congo, harcèlement sexuel : Les « Notes sexuellement transmissibles« . C’est par cet acronyme « NST » que nous désignons l’utilisation des notes par les enseignants comme moyen de harcèlement sexuel à l’encontre des étudiantes de l’Université Marien Ngouabi du Congo. Phénomène connu, malveillant, mettant en difficulté le parcours académique de plusieurs étudiantes, le Magazine de l’Étudiant le décrypte avec le témoignage de quelques anciennes étudiantes ayant subies ce harcèlement sexuel à Marien Ngouabi.

« J’étais en deuxième de Droit à l’Université Marien Ngouabi, il (un professeur de la faculté de droit) avait commencé à me faire des avances. J’avais refusé, prétextant que j’étais en couple et que mon petit ami n’accepterait pas que j’ai une relation avec un enseignant de ma faculté. Malgré mes raisons, ce dernier maintenait sa position, jusqu’au jour où il m’a attribué un cinq au partiel du premier semestre » se souvient Merveille.

« Dans le but d’obtenir des explications, Je m’étais rapproché du professeur afin qu’il m’éclaire sur les points et chapitres je devais travailler. À mon grand étonnement, il me répondit, vous savez pourquoi ! Tant que vous continuerez à ignorer mes propositions, vous ne passerez pas en troisième année. »

Comme d’autres anciennes étudiantes de l’Université Marien Ngouabi, la jeune femme, aujourd’hui étudiante au Canada, ose dénoncer le « harcèlement sexuel » de la part des professeurs utilisant les notes comme moyen de pression pour obtenir les faveurs de certaines étudiantes.

Un deuxième témoignage venant d’une autre ancienne étudiante de l’Université Marien Ngouabi, aujourd’hui en formation dans une école professionnelle privée, raconte avoir quitté l’université suite aux menaces d’un professeur frustré de ne pas avoir eu ce qu’il voulait.

Certaines étudiantes, n’ayant pas de possibilité de changer d’établissements ou de voyager pour poursuivre leurs études à l’étranger, par manque de moyens financiers, finissent par céder aux pressions et deviennent alors des objets sexuels de ces derniers.

Dans les cours des facultés, les cités et les quartiers, le sujet des « NST (Notes sexuellement Transmissibles) » alimentent depuis des décennies les conversations, sans pourtant indexer les professeurs concernés. Malheureusement, ce sujet n’a jamais fait objet de débats dans la presse, ni même au sein du corps enseignant de l’Université Marien Ngouabi.

Lire aussi : Université Marien Ngouabi : harcèlement, les profs prédateurs, oser en parler


Les hommes peinent à prendre la parole

Les professeurs les plus vicieux, font des enquêtes sur leurs cibles, étudiantes afin de savoir si ces dernières sont en couple. Malheur à celles qui ont pour petit ami des étudiants, car ces jeunes subissent les foudres des enseignants qui leur attribuent des notes éliminatoires dans le but d’arriver à leurs fins. Le déni de cette pratique par les enseignants Congolais est grand, au point où ils le qualifient de « rumeurs ».

Le rectorat de l’Université Marien Ngouabi fait le sourd d’oreille sur l’existence du harcèlement sexuel au sein de son administration. Ce phénomène déclenche une solidarité malveillante entre professeurs. Aucun n’ose dénoncer son où ses collègues, bien au contraire, ils participent à la descente aux enfers des étudiantes qui osent dénoncer ce harcèlement par l’attribution de mauvaises notes dans leurs matières.

Des propositions seront les bienvenues pour lutter contre le harcèlement sexuel à l’Université Marien Ngouabi

Les étudiantes subissant ce phénomène n’osent pas porter plainte, car n’ayant pas de preuves solides contre ces enseignants pervers. Nombreux sont les étudiants de l’Université Marien Ngouabi qui souhaitent que le gouvernement, association ou ONG luttant pour les droits des femmes, mettent en place une structure afin de briser la loi du silence qui règne dans les couloirs de l’Université Marien Ngouabi. Une association estudiantine luttant contre ce phénomène de harcèlement sexuel à Marien Ngouabi sera la bienvenue

Fâcheusement, nous retrouvons plusieurs cas d’ harcèlement sexuel au sein des administrations et entreprises Congolaises ». D’après les dires de Bienvenu ITOUA, étudiant à Marien Ngouabi.

Le harcèlement sexuel est-il un moyen pour les hommes Congolais d’affirmer leur virilité et leur réussite sociale ? Et si ce phénomène montrait le mal-être sexuel de certains hommes Congolais ?

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