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Vie Étudiante : Sexe plus c’est court, plus c’est bon ? Quel est votre avis chers étudiants Congolais ?

par La rédaction
Vie Étudiante : Sexe plus c’est court, plus c’est bon ? Quel est votre avis chers étudiants Congolais ?

Près d’un étudiant Congolais sur deux a déjà eu des rapports sexuels au cours de sa vie estudiantine. De ce fait, point besoin d’être scientifique pour poser la question. Appuyé contre la tête de votre lit après un coït bien trop court à votre goût, vous vous êtes peut-être déjà demandé : quelle est la durée « normale » d’un rapport sexuel ? Est-ce que le sexe, plus c’est court, plus c’est bon ? ou il faut arriver à réaliser une certaine durée pour être sûr d’avoir réussi son coup !


Selon des sexologues américains et canadiens, la durée idéale pour un rapport sexuel se situerait entre 3 et 13 minutes. C’est ce que révèle en tout cas une enquête, parue dans l’édition du mois de mai de la revue Journal of Sexual Medicine. Lors de cette étude, l’avis de membres américains et canadiens de la Société pour la thérapie sexuelle et la recherche a été recueilli. Il en résulte que la durée « appropriée » entre la pénétration et l’éjaculation intravaginale irait de 3 à 7 minutes, et la durée « souhaitable » de 7 à 13 minutes. A l’inverse, une durée de 1 à 2 minutes serait considérée comme « trop courte » et de 10 à 30 minutes, « trop longue ».

Laissez monter le désir !

Durée « appropriée », « souhaitable », « trop courte », « trop longue » : on parle d’amour là, vous êtes sûr ? Ca manque de glamour tout ça. Vous vous imaginez avec votre bien aimé(e) entre deux mots doux et caresses, en train d’interrompre ce délicieux moment et de sortir votre chrono en lui disant : « Deux secondes, mon amour, je prends mon chrono pour ne pas dépasser les 13 minutes réglementaires ». Au secours !

500 couples se sont chronométrés

Ensuite, on n’est pas forcément capable de dire combien de temps cela a duré. Le sexe n’est, en principe, pas une activité pendant laquelle nos yeux sont rivés sur le réveil posé sur la table de chevet. Or, fournir une estimation sans aucune assistance peut se révéler difficile si l’acte a été particulièrement exaltant.

La meilleure étude, parmi celles qui ont cherché à estimer la durée moyenne de la période menant à l’éjaculation dans la population générale, a été menée auprès de 500 couples originaires de divers endroits de la planète. Ceux-ci devaient mesurer, à l’aide d’un chronomètre, la durée de leurs relations sexuelles pendant une période de quatre semaines.

Oui, vous avez bien lu : aussi bizarre que cela puisse paraître, les participants devaient appuyer sur le bouton start au moment de la pénétration du pénis, puis sur le bouton stop lors de l’éjaculation. Vous objecterez sans doute qu’une telle action est susceptible d’influencer l’humeur des participants, et qu’elle ne rentre pas vraiment dans l’ordre naturel des choses. Mais il est rare que la science atteigne la perfection, et cette méthode est la meilleure que nous ayons trouvée.

De 33 secondes à… 44 minutes !

Mais alors, pour quels résultats ? Le principal enseignement est que ceux-ci varient considérablement d’un couple à l’autre. La moyenne de chaque couple (calculée à partir de tous leurs rapports sexuels pendant la période de quatre semaines) va de 33 secondes pour la durée la plus courte, à 44 minutes (soit 80 fois plus !) pour la plus longue.

L’étude a également dégagé quelques enseignements secondaires. Par exemple, l’usage de préservatifs ne semble pas avoir d’effet sur la durée du rapport, pas plus que la circoncision éventuelle chez l’homme. Ces résultats ont le mérite de remettre en cause quelques croyances traditionnelles quant à la relation entre la sensibilité du pénis et son efficacité au lit.Il est donc clair qu’il n’y a pas une durée « normale » pour le rapport sexuel. La durée moyenne (médiane en fait, techniquement), mesurée à partir de celles de tous les couples, s’élève à 5,4 minutes. Ce qui signifie que, si l’on classe tous les couples participants, du rapport sexuel le plus court jusqu’au plus long, celui du milieu arrive à une moyenne de 5,4 minutes sur cette période de quatre semaines.

L’origine géographique n’a pas beaucoup d’influence non plus – mis à part pour les couples turcs, dont les rapports semblent être sensiblement plus courts (3,7 minutes) que ceux des autres pays concernés (Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis). L’âge des participants, en revanche, n’est pas neutre : plus un couple est âgé, plus les relations sexuelles sont courtes, contrairement à l’idée reçue (certainement colportée par des hommes d’un certain âge).

Pourquoi cela dure-t-il si longtemps ?

Pour les chercheurs, tous ces débats sur la durée du rapport sexuel amènent à une question : pourquoi est-ce que cela prend du temps tout court ? La seule chose qui justifie un rapport sexuel est, semble-t-il, la délivrance de sperme dans le vagin. Pourquoi, alors, tous ces mouvements va et vient ? Pourquoi, plutôt que de glisser son pénis et de le retirer plusieurs centaines de fois à chaque rapport, ne pas tout simplement l’introduire une seule fois, éjaculer, puis aller boire une limonade et passer à autre chose ?

Pur répondre à cette question « Parce que c’est amusant ! », rappelez-vous que l’évolution n’accorde aucune importance à l’amusement en tant que tel. Elle ne fait que « concevoir » les choses de manière à les rendre plaisantes, ce critère étant rempli si celles-ci ont encouragé nos ancêtres à transmettre leurs gènes aux générations suivantes. Par exemple, même si nous apprécions la nourriture, nous ne passons pas cinq minutes à mâcher chaque bouchée, simplement pour apprécier la chose plus longtemps. Ce serait inefficace. Nous avons donc évolué de telle façon que cela nous paraît aujourd’hui dégoûtant.

S’il est impossible de fournir une explication définitive à la durée de nos rapports sexuels, le début d’une réponse peut être fourni par la forme du pénis. En 2003, des chercheurs ont montré – à l’aide de vagins et de pénis artificiels, ainsi que de sirop de maïs pour faire office de sperme – que la crête qui entoure la tête du pénis éloignait le sirop qui préexistait dans le vagin.

Cette expérience montre que les mouvements répétés de l’homme pourraient avoir pour objectif d’éloigner le sperme laissé par d’autres hommes, et ainsi de s’assurer, au moment de l’éjaculation, que ses petits nageurs auront les meilleures chances d’atteindre l’ovule les premiers. Ce phénomène pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi l’homme éprouve de la douleur lorsqu’il poursuit ces mouvements après l’éjaculation : il risquerait alors d’évacuer son propre sperme.

C’est bon pour la santé !

Balancez vos chronos et faites l’amour 30 minutes, une heure… et toujours couverts bien sûr ! On ne le répètera jamais assez : faire l’amour est le meilleur des antidépresseurs. C’est aussi très bon pour l’activité cardiaque. Cela active en effet la circulation sanguine et fait travailler le muscle cardiaque en augmentant les pulsations du cœur. Le sexe est aussi top pour garder sa ligne. Il permet de se muscler les abdos, les fesses, les cuisses. Bref, consommez sans aucune modération

Si vous avez atterrit sur cette page, c’est que l’article vous intéresse. De votre expérience sexuelle, pouvez-vous nous dire;, quelle est la durée exacte d’un bon rapport sexuel satisfaisant pour les deux partenaires ? Donnez votre réponse en commentaire sous l’article sur Facebook.

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